[Je remercie Pierre Dubeau qui m’a inspiré l’idée de cet article de blogue après avoir lu un extrait des Relations des Jésuites qu’il partagea sur le groupe Facebook Nouvelle-France.]
« Leaf with thirteen mosquitoes », Anselmus Boëtius de Boodt, 1596-1610. Rijksmuseum [Lien] |
Qui dit été, dit vacances, soleil, barbecues et bien sûr… moustiques! Chez nous au Canada, nous parlons plutôt de « maringouins ». D’où vient cette différence avec le français standard? Selon le Grand dictionnaire étymologique & historique de Larousse, le mot maringouin provient du Brésil et serait une déformation de « mbarigui », terme tupi-guarani. Bref, il s’agit d’un nom bien américain. Le Dictionnaire de l’Académie françoise de 1762, quant à lui, nous donne ces deux définitions :
MOUSTIQUE. f. f. Petit insecte d’Afrique & d’Amérique, dont la piqûre est très-douloureuse, & laisse sur la peau une tache semblable à celle du pourpre. Les Moustiques sont en très-grand nombre sur les rivages de la mer, à l’abri des vents.[1]
MARINGOUIN. f. m. Sorte de moucheron qui ressemble au cousin, & qui est fort commun dans l’Amérique. Dans ce pays-là on est fort incommodé des maringouins.[2]
Quoique les deux termes soient utilisés sous le Régime français, un troisième l'est souvent également : on compare souvent nos petits vampires ailés
aux « cousins » retrouvés en France. Dans son histoire de la
Nouvelle-France de 1744, François-Xavier
Charlevoix indique que les moustiques « sont des Cousins un peu plus
gros que les nôtres » qui apparaissent « dès que l’Air commence à s’échauffer[3] ».
Et selon la région où l’air se chauffe particulièrement, le maringouin apporte
un autre lot de problèmes…
Une peste au potentiel pestilentiel
Les visiteurs de la Nouvelle-France sont unanimes :
par son nombre, l’insecte est un véritable fléau. Alors que le moustique est un
vecteur de maladies dans plusieurs pays, le Canada, par son climat froid, semble
heureusement largement épargné par les maladies qui sont typiquement associées aux
espèces plus tropicales. Pour citer l’historien Rénald Lessard :
Si le typhus constitue un fléau qui frappe à plusieurs reprises, surtout Québec et ses environs, il semblerait que la fièvre jaune, à l’opposé, n’ait touché le Canada qu’une seule fois. Le mode de transmission propre à cette maladie expliquerait sa relative absence du Canada et fait même douter d’une réelle présence. En effet, le vecteur de la fièvre jaune est la femelle d’un moustique (aedes aegypti) qui exige une température chaude et humide pour se développer. L’insecte ne peut vivre que quelques jours sans eau et ne pique que lorsque la température est supérieure à 17°C. Au Canada, le climat est un frein à la propagation de la maladie et le réservoir du virus ne peut être que l’homme ou le moustique lui-même. Or, l’homme ne peut contaminer le moustique que durant les trois à six jours qui suivent le début de l’infection, soit durant le temps où le virus se trouve dans le sang. La présence de l’insecte est essentielle pour transmettre la maladie d’un homme à un autre.[4]
Dans le sud de la Nouvelle-France, c’est
une tout autre question. En Louisiane, la fièvre jaune frappe régulièrement aux
xviiie et xixe siècles, et au moins une
fois sous le Régime français à La Nouvelle-Orléans en 1739[5].
Rappelons par la même que la fièvre jaune se propage plus facilement dans les colonies
britanniques[6]. En effet, pour s’en tenir qu’à un
seul exemple, rappelons qu’à la même époque, les maringouins irritent les
citoyens de Philadelphie. De plus,
selon le journal de Warren Johnson écrit en 1760, ils ne sont pas seuls :
« Flies & Musketoes are troublesome beyond Naming; the common flie,
worse than the horse fly with us, and continues to the End of November[7]. »
Revenant à la Nouvelle-France, nul besoin
de rejoindre le climat subtropical de la Basse-Louisiane non plus pour
retrouver les conditions favorables aux maladies transmises par les maringouins :
à partir du Pays des Illinois (couvrant de nos jours entre autres les États de
l’Illinois et du Missouri), le paludisme (malaria) frappe régulièrement les
populations locales. Par exemple, pour fuir cette maladie « et les
dépenses de rénovation excessives, toutes deux liées aux inondations [du
Mississippi][8] »,
les Britanniques vont rapidement abandonner le fort de Chartres en 1771,
quelques années à peine après l’avoir obtenu des Français après le traité de
Paris. Contrairement à la fièvre jaune, causée par un virus, le paludisme est
causé par un protozoaire qui parasite l’homme par l’entremise du moustique. D’ailleurs,
rappelons que de nos jours, la malaria n’existe plus aux États-Unis suivant la
fondation, en 1946, de la Center for Disease Control (CDC) dont la mission
initiale ciblait justement cette maladie.
N’empêche, au-delà du potentiel
pestilentiel du moustique, c’est sa nature hématophage qui en fait la notoriété
en Nouvelle-France, et ce, dès la fondation de cette dernière…
Les débuts de la colonie : témoignages de Champlain et de Le Jeune
En 1613, l’année de
son quatrième voyage en Nouvelle-France, Champlain pénètre l’intérieur du
continent aussi loin que la frontière actuelle entre le Québec et l’Ontario. Se
reposant dans la région des lacs Jeffreys et Olmstead, il témoigne plus tard
par écrit : « Ainsi nous nous reposâmes sur le bord d’un étang, qui était
assez agréable, et fîmes du feu pour chasser les moustiques qui nous molestaient
fort, l’importunité desquels est si étrange qu’il est impossible d’en pouvoir
faire la description[9]. »
Dans sa Briève
relation du voyage de la Nouvelle-France, le père Paul Le Jeune
note quelques observations sur la bestiole lors de son passage à Tadoussac en
1632. D’ailleurs, il est intéressant de noter que Le Jeune différencie
entre le maringouin et le moustique, pourtant synonymes aujourd’hui. [Note :
la typographie de cet extrait, ainsi que tous ceux tirés des Relations des Jésuites ci-dessous, fut
quelque peu modernisée où nécessaire pour en faciliter la lecture.]
Le 3. jour de juillet nous sortîmes de Tadoussac, & nous allâmes mouiller à l’échafaud aux Basques, c’est un lieu ainsi appelé, à cause que les Basques viennent jusques là pour prendre des baleines. Comme il estoit grand calme, & que nous attendions la marée, je mis pied à terre : je pensay estre mangé des maringoins, ce sont petites mouches importunes au possible; les grands bois qui sont icy en engendrent de plusieurs espèces; il y a des mouches communes, des mousquilles, des mouches luisantes, des maringoins, & des grosses mouches, & quantité d’autres : les grosses mouches piquent furieusement, & la douleur qui provient de cette piqueure, & qui est fort cuisante, dure assez long temps, il y a peu de ces grosses mouches; les mousquilles sont extrêmement petites, à peine les peut-on voir, mais on les sent bien; [...] Pour les maringoins c’est l’importunité mesme, on ne sçauroit travailler notamment à l’air pendant leur règne, si on n’a de la fumée auprès soy pour les chasser : il y a des personnes qui sont contraintes de se mettre au lit venans des bois, tant ils sont offensez. J’en ay veu qui avoient le col, les joües, tout le visage si enflé, qu’on ne leur voyoit plus les yeux; ils mettent un homme tout en fang quand ils l’abordent; ils font la guerre aux uns plus qu’aux autres; Ils m’ont traité jufques icy assez doucement, je n’enfle point quand ils me piquent, ce qui n’arrive qu’a fort peu de personnes si on y est accoustumé : si le païs estoit essarté [c’est-à-dire défriché en arrachant les bois] & habité, ces bestioles ne s’y trouveroient point; car defia il s’en trouve fort peu au fort de Kebec, à cause qu’on couppe les bois voisins.[10]
Relations des Jésuites
Sans nous contenter
du témoignage seul de Le Jeune parmi les écrits des Jésuites, une
recherche numérique du mot « maringouin » décèle plus d’une
cinquantaine de résultats dans leurs Relations.
Examinons quelques extraits intéressants.
Pendant son premier voyage vers le Mexique,
le père Jacques
Marquette écrit ces lignes en 1673 alors qu’il se trouve au Pays des
Illinois :
Jusqua présent nous n’avions point estez incommodés [par] Les maringouins, mais nous entrons comme dans leur pays. Voicy ce que font les sauvages de ces quartiers pour s’en deffendre; ils élèvent un eschaffault dont le plancher n’est fait que de perches, et par conséquent est percé à jour affinque [à fin que] la fumée du feu qu’ils font dessous passe au travers et chasse ces petitz animaux qui ne la peuvent supporter, on se couche sur les perches au dessus desquelles sont des escorces [écorces] estendües [étendues] contre la pluye. Cet eschaffault leur sert encor contre Les chaleurs excessives et Insupportables de ce pays, car on s’y met à 1’ombre à 1’estage d’en bas, et on si [s’y] garantit des rayons du soleil, prenant le frais du vent qui passe librement autravers de cet eschaffault.
Dans le mesme dessein nous fusmes contraincts de faire sur L’eau une espace [espèce] de cabane avec nos voiles pour nous mettre à couvert et des maringouins et des rayons du soleil […][11].
Le père Jacques
Gravier écrit en 1702 dans la relation de son voyage entre le Pays des
Illinois et l’embouchure du fleuve Mississippi :
On ne pourroit pas faire le premier etablissement en un lieu où il y eût plus de Maringouins qu’icy; Il y en a pendant presque toute l’année. À la vérité ils nous ont donné un peu de trèves 7 ou 8 jours, mais à l’heure qu’il est Ils me picquent bien serré et dans le mois de décembre, qu’on n’en devroit estre importuné, il y en avoit une si furieuse quantité, que je ne pouvois écrire un mot, que je n’en eusse les mains et le visage tout couvert et qu’il m’étoit impossible de dormir pendant la nuit, j’en ay été si incommodé à un œil que j’ay pensé le perdre. Les françois de ce fort me disoient que depuis le mois de mars, il y en a une si prodigieuse quantité que 1’air en est tout couvert et que l’on ne s’entrevoit pas à dix pas les uns des autres, Je reste icy jusqu’à l’arrivée de Mr. D’Iberville cõme je m’y Suis en quelque facon obligé, pour servir d’aumonier aux françois qui sont en ce poste et dont plusieurs sont Canadiens. J’ay bien à souffrir de ces Importuns Cousins Jusqu’au mois de may, et encore plus en remontant le fleuve, puisque je ne le pourray faire que lors qu’il y en aura une Si grande quantité, que l’on ne pourra ny reposer de nuit ny mettre à terre de Jour pour faire cuire du bled d’Inde sans en estre devoré, Dieu Soit beni de tout, Je dois estre content de tout, quoy qu’il m’en couste, pourveu que ce voiage de plus de mille Lieües que J’ay entrepris par le bien de nos missions den haut leur puisse estre utile à quelque chose aussi bien que mon retardement qui n’est que pour me mieux assurer de la vérité priez Dieu pour nous mon R. Père [...].[12]
Enfin, notons le père
Gabriel Marest qui accompagne d’Iberville à la Baie d’Hudson en 1694 :
« il y a encore tant de Maringouins
ou cousins, que vous ne sauriez sortir sans en être couvert et piqué de tous
côtés. Ces moucherons sont ici en plus grand nombre et plus forts qu’en Canada[13] »
(Rappelons que le Canada désigne à l’époque plus ou moins la vallée du
Saint-Laurent et la région des Grands Lacs.)
Militaires versus moustiques
Dans ce qui précède, nous avons vu que les moustiques
importunent les gens qui travaillent à l’extérieur. Les militaires ne sont pas
épargnés. En 1666, Jean Talon écrit un mémoire
au lieutenant général Alexandre de Prouville de
Tracy et le gouverneur Daniel Rémy de Courcelle pour soulever les
problèmes qui attendent le régiment de Carignan-Salières : « [...]
outre les chaleurs extraordinaires, les piqures de Maringouins causent de si
[fascheuses] enflures, qu’elles rendent quelques fois un soldat inutile au combat
[...][14]. »
En septembre 1757, le militaire britannique
John Knox
témoigne des misères vécues par lui et ses hommes en Nouvelle-Écosse. Entre autres, il se plaint des moustiques :
« We are tormented here, both day and night, with myriads of musketa’s, which
are so immensely troublesome, that we are obliged to have recourse to various
expedients to defend ourselves from them[15]. »
Le 7 août 1750, alors qu’il est posté au camp de la chute Montmorency pendant
la campagne contre Québec, il remarque le plaisir de ne plus se faire harceler
par les maringouins comme en Acadie : « We esteem ourselves very
happy in this country, having no fogs as in Nova Scotia, nor are we tormented
with musketa’s: we have myriads of the common black window fly, which, though
they have no sting, are nevertheless troublesome in tainting our victuals[16]. »
Décidément, l’observation de Le Jeune sur Québec
tient encore, plus d’un siècle plus tard; quoiqu’il soit tout aussi vrai que la
saison des moustiques se fait tardive une fois rendue au mois d’août. Lors de
sa visite à l’Hôpital Général de Québec, Knox note que l’été, les fenêtres sont
laissées ouvertes et que les patients ont droit à une espèce d’éventail pour à
la fois se rafraîchir et pour éloigner les mouches qui, par la proximité de l’institution
à la rivière Saint-Charles, « are numerous and troublesome[17] ».
Enfin, notons que la Marine s’inspire de la
redoutable réputation de l’insecte en baptisant leur plus récent brigantin Le Maringouin[18].
Feux de forêt
Au moment d’écrire ces lignes (2023), la saison des feux de
forêt au Québec et en Ontario venait à peine de commencer et pourtant avait
déjà battu le record des dernières années du nombre d’hectares consommés. En ce
qui concerne la Nouvelle-France, il est intéressant de noter qu’il arrive d’imputer
la source des feux de forêt aux maringouins! Dans une lettre au ministre, l’intendant
Hocquart écrit de Québec
en 1733 :
J’avois déjà conferé [dès] l’année dernière avec M. Le général sur les moyens à prendre pour empescher Les feux de courir dans les bois, et nous avions dabord pensé de rendre une ordonnance qui prononceroit des peines contre les autheurs de ces grandes incendiës; Mais dans L’examen que nous avons fait, nous avons reconnu que Ces indendies arrivent fortuitement et non par la faute de ceux qui défrichent les Terres. Ce sont les voyageurs et chasseurs tant françois que sauvages qui estant obliges de camper dans les bois, y allument des feux non seulement pour y faire cuire leurs vivres, mais aussy pour se garantir de L’incommodité des insects qu’on appelle dans ce Pays maringouins dont ils ne peuvent se préserver que par le moyen des fumées.[19]
Louisiane : le paradis des maringouins, l’enfer des voyageurs
Terminons cette petite visite des archives
du Régime français avec le témoignage qui, de loin, est celui qui peste le plus
contre cette peste! Ce qui suit provient de la plume acerbe du père Paul du
Poisson, missionnaire aux Arkansas en 1727 :
Mais le plus grand supplice sans lequel tout le reste ne seroit qu’un jeu; mais ce qui passe toute croyance, ce que l’on ne s’imaginera jamais en France, à moins qu’on ne l’ait expérimenté, ce sont les maringouins, c’est la cruelle persécution des maringouins. La plaie d’Égypte, je crois, n’étoit pas plus cruelle : Dimittam in te et in servos tuos et in populum tuum et in domos tuas omne genus muscarum, et implebuntur domus Ægyptiorum muscis diversi generis, et universa terra in quâ fuerint [« J’enverrai des mouches de toutes sortes sur toi et sur tes serviteurs et sur ton peuple et sur tes maisons, et les maisons des Égyptiens seront remplies de mouches de toutes sortes, et tout le pays où ils ont été » (Google translate)]. Il y a ici des frappe-d’abord; il y a des brûlots; ce sont de très petits moucherons, dont la piqûre est si vive ou plutôt si brûlante, qu’il semble qu’une petite étincelle est tombée sur la partie qu’ils ont piquée. Il y a des moustiques; ce sont des brûlots, à cela près qu’ils sont encore plus petits; à peine les voit-on, ils attaquent particulièrement les yeux; il y a des guêpes; il y a des taons; il y a, en un mot, omne genus muscarum [toutes sortes de mouches]: mais on ne parleroit point des autres sans les maringouins : ce petit animal a plus fait jurer depuis que les François sont au Mississippi, que l’on n’avoit juré jusqu’alors dans tout le reste du monde. Quoi qu’il en soit, une bande de maringouins s’embarquent le matin avec le voyageur. Quand on passe à travers les saules ou près des cannes, comme il arrive presque toujours, une autre bande se jette avec fureur sur la pirogue, et ne la quitte point. Il faut faire continuellement l’exercice du mouchoir, ce qui ne les épouvante guère; ils font un petit vol, et reviennent sur le champ à l’attaque; le bras se lasse plutôt qu’eux. Quand on met pied à terre pour dîner depuis dix heures jusqu’à deux ou trois heures, c’est une armée entière que l’on a à combattre. On fait de la boucane, c’est-à-dire, un grand feu, que l’on étouffe ensuite avec des feuilles vertes; il faut se mettre dans le fort de la fumée, si l’on veut éviter la persécution : je ne sais lequel vaut mieux du remède ou du mal. Après dîné, on voudroit faire un petit sommeil au pied d’un arbre : absolument impossible : le temps du repos se passe à lutter contre les maringouins. On se rembarque avec eux. Au soleil couchant on se remet à terre; aussitôt il faut courir pour aller couper des cannes, du bois et des feuilles vertes pour faire son baire, la chaudière et la boucane : chacun y est pour soi. Alors ce n’est pas une armée, ce sont plusieurs armées que l’on a à combattre; c’est le temps des maringouins, on en est mangé, dévoré; ils entrent dans la bouche, dans les narines, dans les oreilles; le visage, les mains, le corps en sont couverts; leur aiguillon pénètre l’habit, et laisse une marque rouge sur la chair, qui enfle à ceux qui ne sont pas encore faits à leur piqûre. Chicagon, pour faire comprendre à ceux de sa nation la multitude des François qu’il avoit vus, leur disoit qu’il y en avoit autant dans le grand village (à Paris) que de feuilles sur les arbres et de maringouins dans les bois. Après avoir soupé à la hâte, on est dans l’impatience de s’ensevelir sous son baire, quoique l’on sache qu’on va y étouffer de chaleur. Avec quelque adresse, quelque subtilité qu’on se glisse sous ce baire, on trouve toujours qu’il y en est entré quelques-uns, et il n’en faut qu’un ou deux pour passer une mauvaise nuit.
Telles sont les incommodités du voyage mississipien. Combien de voyageurs les souffrent pour un gain souvent très modique![20]
Notons que le père Du Poisson sera tué par
les Natchez le 28 novembre 1729[21].
Petit souvenir de voyage en arrivant au fort Michilimackinac en 2013... |
Sources:
[1] Académie française, Dictionnaire de l’Académie françoise, Tome 2,
Paris, Veuve B. Brunet, 1762, p. 182.
[2] Académie française, Dictionnaire de l’Académie françoise, Tome 2,
Paris, Veuve B. Brunet, 1762, p. 97.
[3] François-Xavier Charlevoix,
Histoire et description générale de la Nouvelle France, Tome 3, Paris, chez Pierre-François
Giffart, 1744. p. 291
et 339.
[4] Rénald Lessard, Au temps de la petite vérole : la
médecine au Canada aux xviie
et xviiie siècles,
Québec, Septentrion, 2012, p. 41-42.
[5] Marie Antoinette Menier,
Étienne Taillemite et Gilberte de Forges,
Correspondance à l’arrivée en provenance de la Louisiane. Tome 1, Paris, Archives Nationales,
Inventaire des Archives coloniales, 1976, p. 313.
[6] Voir à nouveau Lessard,
Au temps de la petite vérole,
p. 42.
[7] Warren Johnson,
« Journal of Warren Johnson », dans Milton W. Hamilton et Albert B. Corey
(dir.), The Papers of Sir William Johnson. Vol. 13, Albany, University of the State of New York, 1962, p. 182.
[8] Joseph Gagné, Inconquis.
Deux retraites françaises vers la Louisiane après 1760, Québec,
Septentrion, 2016, p. 101.
[9] Éric Thierry, Les
œuvres complètes de Champlain. Tome 1 : 1598-1619,
Québec, Septentrion, 2019, p. 444.
[10] Reuben Gold Thwaites, The Jesuit Relations and Allied Documents:
Travels and Explorations of the Jesuit Missionaries in New France, 1610-1791. Vol. 5:
Québec 1632-1633, Cleveland, The
Burrows Brothers Company, 1897, p. 34-36.
[11] Reuben Gold Thwaites, The Jesuit Relations and Allied Documents:
Travels and Explorations of the Jesuit Missionaries in New France, 1610-1791.
Vol. 59: Lower Canada, Illinois, Ottawas 1673-1677, Cleveland, The
Burrows Brothers Company, 1900, p. 146.
[12] Reuben Gold Thwaites, The Jesuit Relations and Allied Documents:
Travels and Explorations of the Jesuit Missionaries in New France, 1610-1791. Vol. 65:
Lower Canada, Mississippi Valley 1696-1702, Cleveland, The Burrows Brothers
Company, 1900, p. 176.
[13] Reuben Gold Thwaites,
The Jesuit Relations and Allied Documents: Travels and Explorations of the
Jesuit Missionaries in New France, 1610-1791. Vol. 66: Illinois,
Louisiana, Iroquois, Lower Canada, 1702-1712, Cleveland, The Burrows
Brothers Company, 1900, p. 112-114.
[14] ANOM,
Colonies, C11A 2, F°209v. À Québec, le 1er septembre 1666.
Mémoire
de Talon à Tracy et Courcelle.
[15] John
Knox, An Historical Journal of the
Campaigns in North-America, for the Years 1757, 1758, 1759, and 1760 [Etc.]. Vol. 1, Londres, W. Johnston,
1769, p. 41.
[16] Knox, An Historical Journal, Vol. 2, p. 10.
[17] Knox, An Historical Journal, Vol. 2, p. 154.
[18] ANOM, Colonies, C11A 93, F°392-398v. À Québec, le 24
octobre 1749. Bordereau de la dépense faite en Canada pendant les six derniers
mois de l’année 1748.
[19] ANOM, Colonies, C11A 60, F°44-45.
À Québec, le 3 octobre 1733. Hocquart au ministre.
[20] Charles Le Gobien et al., Lettres édifiantes et
curieuses écrites par des missionnaires de la Compagnie de Jésus, Montréal,
Boréal, 2006, p. 62-64.
[21] Arthur Mélançon, Liste
des Missionnaires-Jésuites. Nouvelle-France et Louisiane, 1611-1800, Montréal,
Collège Sainte-Marie, 1929, p. 84.
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