23 February 2019

GoFundMe: Help a Historian Finish His PhD! Aidez un historien à terminer son doctorat!


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The following is copied from my GoFundMe campaign.
Ce qui suit provient de ma campagne GoFundMe.

Le texte en français suit celui en anglais.

Hi! My name is Joseph, and I’m a grad student! You might be wondering who I am and why am I asking for your help. Well, I’m originally from Northern Ontario from a small town by the name of Chapleau. But now, I am currently living in Québec City, studying at Laval University to pursue a career as a professional historian. 

You can learn more about my research in this three-minute video: https://www.youtube.com/watch?v=IXr5L0wfYE8 

Recently, I’ve had a string of bad luck. Two years ago, my wonderful mother Maria developed brain cancer. When she became sick, I travelled many, many times between provinces to help care for her. I’m sad to say that after nearly a year and a half of battling cancer, my mother did not survive and passed away not long ago.

However, as I’m currently I’m finishing my thesis on what little I have left of my savings, I realize the time and money I’ve spent on travelling back and forth between school and home to care for my mother might prevent me from finishing my work on time this year. Though obtaining a doctoral degree takes 6 to 7 years on average to finish, I no longer have access to student loans.

I’m on my last year of my PhD program as I am currently editing my thesis. But this step takes time, as I am also finishing the final touches in research as well. I estimate I need two more semesters (summer and fall) to finish editing, to submit, and finally, to defend my work. Once all this is finished, I can finally earn my degree and start looking for an academic job.

Ever since I’ve left my hometown for my education, I’ve been active everywhere I’ve been, sharing my love of history both in Canada and the U.S. I enjoy interacting with people and helping them learn more about history, in both French and English. My goal in life is not only to become a university professor, but also to be a public educator at large.

And being so close to my goal, I’ve decided to swallow my pride and ask for help: your help. And like we say in French, “qui ne fait rien, n’a rien”: Who doesn’t try anything, doesn’t get anything. Hopefully, thanks to your generosity, I will able to complete my degree this year. My goal amount covers my expenses for two semesters, which includes my living expenses, school fees, and an amount to help me travel for job interviews across the country.

So if you believe in education, if you love history, and want to help a student out, please donate as much or as little as you want, every bit helps me have a little more time to write. Please join my GoFundMe and help me become an educator and make a difference! 

You can learn more about my work and public outreach over at my blog Curious New France at: http://curieusenouvellefrance.blogspot.com/ You can also follow me on Twitter at @josgagne 

 En français:

Bonjour! Je m’appelle Joseph et je suis un étudiant. Sans doute, vous vous demandez qui je suis et pourquoi je vous demande pour de l’aide. Eh bien, je suis originaire du nord de l’Ontario, d’un petit village du nom de Chapleau. Toutefois, j’habite maintenant à Québec, où j’étudie à l’Université Laval pour devenir un historien professionnel.

Récemment, j’ai eu une série de malchances. Il y a deux ans, ma mère a développé un cancer du cerveau. Lorsqu’elle est tombée malade, j’ai voyagé à de nombreuses reprises entre deux provinces pour m’occuper d’elle. Ça me peine de dire qu’elle n’a pas survécu et qu’elle nous a quitté il y a peu de temps.

Cependant, alors que je suis présentement en train de finir l’écriture de ma thèse à l’aide de mes quelques épargnes restantes, je réalise que le temps et l’argent que j’ai dépensés à voyager constamment entre la maison et l’école pour m’occuper de ma mère vont probablement m’empêcher de compléter mes études cette année. Et alors qu’un doctorat s’obtient en moyenne après 6 ou 7 ans d’études, je ne suis plus admissible pour les prêts étudiants.

Je suis en train de terminer ma dernière année de mon programme de doctorat puisque je suis en train d’éditer le brouillon de ma thèse. Toutefois, cette étape prend du temps alors que je termine quelques retouches dans ma recherche aussi. J’estime que j’ai besoin deux autres semestres (l’été et l’automne) pour compléter l’édition de ma thèse, le soumettre, et enfin, défendre mon travail. Une fois que tout sera complété, j’obtiendrai enfin mon diplôme et je pourrai me mettre à chercher un poste académique.

Depuis que j’ai quitté mon village natal pour poursuivre mes études, j’ai toujours été actif partout où je me suis retrouvé, partageant mon amour pour l’histoire tant au Canada qu’aux États-Unis. J’adore interagir avec le grand public et vulgariser l’histoire, tant en français qu’en anglais. Mon but dans la vie est non seulement de devenir professeur, mais également un historien vulgarisateur.

Étant si proche de mon but, j’ai décidé de faire appel à de l’aide : votre aide. Comme ils disent, qui ne fait rien n’a rien. Alors, grâce à votre générosité, j’espère finir ma thèse cette année et obtenir mon diplôme bientôt. Le montant indiqué dans mon « goal » représente mes dépenses sur deux semestres, soit mes frais de subsistances, mes frais de scolarité et un petit fond pour mes frais de déplacement pour des entrevues d’emplois.

Alors si vous avez de l’estime pour l’éducation, vous adorez l’histoire, ou voulez simplement aider un étudiant dans le besoin, svp, faites un don. Peu importe le montant : la moindre contribution m’aidera à étirer le temps qui m'est disponible pour éditer. Joignez-vous à mon GoFundMe et aidez-moi à devenir un éducateur qui contribuera au monde!

Vous pouvez vous renseigner sur mes activités sur mon blogue Curieuse Nouvelle-France à cette adresse : http://curieusenouvellefrance.blogspot.com/  et vous pouvez me suivre sur Twitter à @josgagne

21 February 2019

Capture et évasion d'un prisonnier canadien


Une des principales sources d'informations servant au renseignement militaire pendant la guerre de Sept Ans s'agit des prisonniers qui s'échappent du camp de l'adversaire. Voici une déposition d'un Canadien racontant son histoire alors qu'il s'était fait capturé et rapporté en Caroline du Sud. 

Source: ANOM, Colonies, C11A 125, F°538-540v. Déposition et rapport fait par un Canadien (François Mercier). À La Nouvelle-Orléans, le 1er décembre 1755.

Deposition Et raport fait par un Canadien de nation party de La Caroline Le 20. Aoust dernier Et arrivé a La Nouvelle Orléans le premier X.bre 1755

Ledit Canadien depose Et raporte qu’etant aux Illinois Et Voulant passer En Canada, il s’embarqua le 6 Avril 1754 sur la voiture du nommé Boisserau armée de neufs Engagés, Et Commandée par M. Rousselet lieutenant dans les troupes de la Garnison des Illinois, lequel alloit au fort S.t Ange. Que le 7. dudit mois, second jour de leur marche, Etant arrivés au grand Detour, ils apperçûrent sur le Bord du misissipy, un Canot renversé qu’ils accostèrent pour le deffaire. Qu’arrivés a l’endroit ou il Etoit ledit Canadien fut mis a terre, avec un des Engagés pour monter sur L’[eau/ceov/****] Et faire bonne Garde, tandis qu’on Briseroit ledit Canot. Lui ayant apperçû sur ledit [Ecor/*cor/****] quelque piste d’ennemis, il En fit aussy tôt le Raport a M. Rousselet, Qu’alors cet officier bien loin de profiter de l’avis qu’il luy donnoit de pousser au Large, le Badina sur sa frayeur, Et s’avanca avec quattre des Engagés pour reconnoitre les dites Pistes; Et que le dit Canadien Voulant luy prouver qu’il ne manquoit pas de Courage, le Suivit avec deux autres Que M. Rousselet plein de Bravoure Et qui marchoit a leur tête pour reconnoistre par luy même les dites Pistes n’eut pas fait trois cent, qu’il tomba dans une embuscade, [d’où] les Ennemis firent feu sur luy, Et sur Eux. Que cet Officier, ayant reçû un Coup de fusil a la cuisse tomba sur la place, ainsi que deux des dits Engagés, qui furent aussy blessés; que le dit Canadien Et deux autres des dits Engagés furent Envelopés Et pris, par les Sauvages, qui après les avoir Garrottés furent voir si le Chef françois (qui Etoit M. Rousselet) Etoit mort comme ils le Croyoient; Que l’ayant trouvé vivant, ils l’avoient tué à coup de Cassetête, après luy avoir Enlevé la Chevelure; Que quand aux deux autres Blessés, ils leur avoient fait grace.

Ledit Canadien raporte de plus, que les deux autres Engagés qui les avoient suivis dans Cette decouverte avoit Eu le temps de fuir, Et de regagner la voiture du S. Boissereau qui Avoit sans doutte poussé au Large.

Ce party de Sauvages n’etoit composé que de Cherakis qui après ce coup Conduisirent dans leur nation le dit Canadien avec ses deux autres Camarades, ou ils ont resté Et travaillé En qualité Et Comme des Esclaves, pendant Environ trois mois; au bout duquel temps les Cherakis les vendirent aux Anglois qui les Amenerent a la Caroline; ou le Gouverneur nommé M. Jacques Glaine [James Glen] les a fait Garder dans la ville Comme prisonniers. Ledit Canadien ayant trouvé le moyen de sortir de la ville en 1755. En partit le mois D’Aoust de laditte Année pour se rendre a travers les Bois, au Poste françois des Alibamons ou il parvint Sans accidents au Commencement d’otobre [sic].

Ledit Canadien Raporte, qu’avant son depart de la Caroline, on y Avoit apris que le General Bradok Etoit arrivé le 15. mars 1755. de Londres a la Virginie avec 4000. hommes de troupes de transport; Et que le 10. avril suivant il y Etoit Encore arrivé un renfort de 3000. [hommes]. ce qui faisoit 7000. hommes de troupes reglées. il ajoutte que le même General ne fut pas plûtôt arrivé a la Virginie, qu’il rassembla Encore 7000. hommes, soit En nouvelles recrües du païs, Soit En sauvages; Et qu’alors se trouvant a la tête de 14000. hommes, il se mit En marche le 15. may pour se rendre à Ouescrik, qui est le fort le plus avancé que les Anglois ayent du Cotte de la Belle Riviere ou l’oyo; Que ledit General rendu a Ouescrik il y Etoit arrivé deux françois, qui sous le pretexte de desertion En avoient Eté bien reçûs, Et bien traités; mais que le lendemain ces mêmes françois, aprés avoir pris connoissance de toutes les forces Angloises, avoient disparû : sur quoy le General Bradok, soubçonnant que ce ne fussent deux Espions, Envoya des ordres a tous les différents petits partis qu’il avoit Envoyé En avant et a la decouverte des françois, pour les faire arretter. Ces deux Espions pretendûs furent En Effet arrettés le Lendemain de leur depart de Ouescrik; mais L’un des deux trouva le moyen de s’echaper. mais quand a l’autre, on luy fit le procés tout de suitte; Et suivant les nouvelles, il a dû etre Executté le même jour, ou le jour D’aprés.

Ledit Canadien raporte Encore que Traverçant En fuyant, le haut de la Georgie il avoit apris dans le Village Sabanaston par un françois qui y est Etably, que le General Bradok qui avoit partagé son armée En deux corps, En partant D’ouescrik, et qui avoit marché a la tête du premier, composé de 2500. hommes de troupes reglées, Et de 500. sauvages avoit Eté attaqué dans sa Routte par les Canadiens, et sauvages, qui l’avoient Entierement Battu, Et déffait; que Toute son avant-garde avoit Eté taillée En pièces; que luy même avoit pery, ou avoit Eté pris dans l’action, Et que les françois S’étoient Emparés, et avoient pillé tout leur Bagage, et toute leur Artillerie. Il raporte de plus; que Cette nouvelle avoit mis La Consternation dans toute la Virginie.

Ledit Canadien raporte Encore qu’il a apris En passant a Sabanaston qu’il Etoit arrivé un nouveau Gouverneur a la Georgie Et qu’a son Arrivée, il avoit Envoyé des Emissaires dans toutes les nations sauvages même jusques aux Talapouches, Kaouita, Abekas, Et Alibamons, pour les Engager a prendre les armes Contre les françois; Et que pour reüssir plus Efficassement a les mettre dans le party des Anglois, il leur avoient Envoyé Et promis des presents Considerables; Enfin ledit Canadien raporte que Ce Gouverneur Ainsi que les Anglois mettent tout en usage pour seduire les hommes Rouges et les faire declarer contre les françois.

Il ajoutte Enfin, que ce nouveau Gouverneur Etoit en Marché a la tête de 200. hommes pour aller tenir une assemblée Chez les Cherakis nation Belliqueuse, Et en Etat de fournir plus de 4000. Guerriers, pour les Engager a prendre Les armes Contre les françois, Et obtenir D’Eux l’agrement, et le secours necessaires pour Battir un fort sur la Riviere des dits Cherakis; par laquelle ils ont Communication avec le Misissipy. Que ce Gouverneur leur a fait a Cette occasion de grands presents; par lesquels il n’a neanmoins obtenû Encore que la permission d’en Battir un petit a porté de la ditte Riviere Et pour 30. hommes. Ledit Canadien raporte Encore qu’il arrive tous les jours de grandes discutions parmi les habitans de La Virginie, Et de la Caroline que l’on fait marcher en guerre par force, Ainsi qu’a l’occasion des differentes Religions, qu’il y Exerçent.

Ledit Canadien declare Et professe que la presente declaration renferme toute vérité.

A La Nouvelle Orléans le 1.er X.bre‑1755

Ainsy signé. françois merçier

18 February 2019

L'espion Quinton Kennedy



Ceux qui ne sont pas historiens ne réalisent pas toujours le travaille qui se cache derrière les écrits des professionnels. Parfois, un seul paragraphe est le fruit de plusieurs jours de recherche. Récemment, alors que je tentais de démêler les événements liés à la capture de l'espion Quinton Kennedy en 1759, j'ai compilé toutes les sources à ma disposition en ordre chronologique afin d'en distiller l'essentiel. Plutôt que de supprimer mon travail de compilation ou de le mettre de côté et oublié, je vous le partage afin de vous laisser vous amuser à votre tour à suivre cette histoire selon les témoins contemporains.
(En passant, ces textes ne sont pas nécessairement au propre puisqu'il s'agit souvent d'extraits copiés directement d'un fichier passé à l'OCR.). 


3 août 1759

Camp of Pointe à la Chevelure
Copy of translation of instructions from H. E. Jeffery Amherst, major general and commander-in-chief, to Captain Quinton Kennedy, of the 17th regiment. He is to go to the villages of the Eastern Indians. Will tell the chiefs that he is marching upon Canada to bring it under the dominion of his king. That he offers them his friendship on condition of their absolute neutrality ; that he does not ask them for any assistance, having an army strong enough to subdue the French, and themselves too, in case of necessity. If their answer is favorable, he is to go to Quebec to inform Major General Wolfe of the fact,' after which he is to return to him, Amherst. (With M. de Vaudreuil's letter of 5 Oct., 1759.) Folio 328, 2 pages.
Richard, E. Supplement to Dr. Brymner’s Report on Canadian Archives by Mr. Edouard Richard 1899. Ottawa, S. E. Dawsom, 1901. p. 179 [ En ligne : http://dx.doi.org/10.14288/1.0308147 ] Consulté le 12 février 2019.


8 août 1759

Kennedy of late Forber’s offered to go through the Country a much nearer way to the River St. Lawrence […]
Extracts from Amhert’s letter to Pitt dated Camp of Crown point October 22d. 1759, dans Doughty et Parmelee (dir.), The siege of Quebec… Sixth Volume, p. 43.

As it is of consequence that I should hear from Gen Wolfe as well as he should likewise hear from me I concluded to send Capt Kennedy with Lt Hamilton, Capt Jacobs, and four Indians to go through the settlements of the Eastern Indians with a proposal from me & take their answer to Mr Wolfe whom I have directed to treat them accordingly.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 153.

Joint à la Lettre de M. de Vaudreuil du 5 8bre 1759.
Aussitôt les présentes reçuës et ainsi que vous en avés déjà reçu mes ordres, vous partirés pour vous rendre aux villages des Sauvages de l’Est; et lorsque vous y serés arrivés vous demanderés à parler aux chefs à qui vous dirés de ma part que je suis en marche avec mon armée pour me rendre en Canada, dans le dessein de reduire ce pays sous l’obéissance de S.M. mais que pour marquer les bonnes dispoisitions où je suis pour ces Sauvages et avant que j’entre dans leurs habitations, je vous envoye vers eux pour leur offrir mon amitié, aux conditions qu’ils demeureront neutres et qu’ils ne se joindront point avec aucuns des ennemis de S.M. ni ne se meleront dans aucun acte d’hostilité contre son armée ou contre aucun de ses sujets, dans lequel cas, comme je ne suis pas venu avec les intentions de les déposséder ne de les incommoder je protégerai et défendrai leurs personnes et leurs biens et je leur en assurerai la paisible possession, que je ne demande ni leur secours ni leur assistance dont je n’ai nul besoin, l’armée qui est sosu mes ordres étant plus que suffisante et forte pour réduire non seuelement les français, mais les Sauvages mêmes s’ils n’acceptoient pas mon amitié que je leur offre actuellement; vous insisterés donc pour qu’ils vous donnent une réponce immédiate, et je ne doute pas qu’il ne consultent leur interêt et qu’ils n’acceptent avec joye et avec sincerité les propositions d’amitié que vous leur ferés de ma part; lorsque vous aurés reçu leur réponce vous irés rejoindre le Major Général Wolfe à Québec et vous lui dirés que je lui ordonne de regarder ces Sauvages de l’Est comme nos amis et nos aliés et qu’il aye soin que les engagnement que j’aurai pris avec eux soient ponctuellement exécutés après quoi vous reviendrés auprès de moi sans délai me rendre compte de la négociation que je vous confie.
Donné au Camp à la pointe à la Chevelure [Crown Point] le 8 aoust 1759
Signé Jeff. Amhesrt.
BAC, Archives des Colonies, MG 1, Série F3, Collection Moreau de Saint-Méry, Vol. 15, partie 2, F°486-488. C-10528. Copie de la traduction de l’Instruction de M. Kennedy cap.ne anglais. De Par […] Jeffery Amherst […], 8 août 1759, jointe à la lettre de M. de Vaudreuil du 5 octobre 1759. [ En ligne : http://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_mikan_100163 ] Consulté le 13 février 2019.

11 août 1759

At one o’clock ten men of the Scouting Party of Rangers I had sent under the command of Ensign Wilson to go half to the Right of the Lake & half to the Left to St. Johns, returned with a note from Capt Kennedy that Wilson thought his Party too large so sent these back & to inform me that he saw a Brigantine, a Schooner, and a topsail sloop of the Enemys and about 12 boats that they put in from the Vessels, as he supposed, on discovering his Party, that he got to the eastern side below Corliers Rock from whence he saw the Vessels at Anchor & thinks they have not seen his Party as sent no boats to the Island where he was when he supposed himself discovered.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 154.

19 août 1759

Ensign Wilson returned with his Party of Rangers from St. Johns. Said two of his men who had been Prisoners at St. Johns had been within two miles of it, could not get nearer to it as they heard a great yelling of Indians & were amongst them. There is very little to be depended on all they say as they generally make out a story to come back with, & they came back ignorant of everything this time except that Capt Kennedy parted with them up Mischiscoy Bay, & as they came back they saw three of the Enemys Vessels lying at the same Place as before. Two of Gages light Infantry deserted last night.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, pp. 158-159.

25 août 1759

« Quatre sauvages Loups, servant de guides à trois officiers anglais de l’armée du général Amherst, qui avaient assé par la baie de Missiscoui, ont étésurpris par des Abénaquis et conduits u village de Satin-François. Le P. Riverain, jésuite, a envoyé chercher du monde aux Trois-Rivières, qui a conduit le tout à bord de M. Canon, qui les a mis aux fers, procédé for tsimple puisque les officiers étaient déguisés et porteurs de lettres. Elles sont toutes d’officiers particuliers qui se félicitent du succès de leurs armes. Les fidèles Abénaquis ont résisté aux offres d’argent et de colliers. Ces officiers étaient chargés de traiter avec les sauvages, et leur instruction enjoignait à M. Wolfe de ratifier ce qui aurait été arrêté, ainsi que les arrangements qui lui seraient proposés verbalement. Les letres interceptées sont datées du 8 de ce mois. Il faut en conclure que ce chemin est fort difficile. M. Le marquis de Montcalm n’en a pas moins averti M. de Bourlamaque, afin qu’il prît et renouvelât des précautions. Les Abénaquis seront récompensés. Aucune des lettres ne parle des rapides, ce qui fait bien augurer pour cette partie. » 
Montcalm, Le journal du Marquis de Montcalm, p. 487.

25 août 1759

3 sauvages loups et 2 officiers anglois venant aporter des lettres du général Amerst au général Hwolf ont été pris par des sauvages abénakis, qui les ont amenés à bord de l’Atalente commandée par M. Vauquelin qui est audessus de Richelieu. Ces lettres ont été envoyées à M. de Vaudreuil; on dit que ce général écry à celui d’icy qu’il ne voit pas d’aparence qu’il puisse forcer l’Isle aux Noix et que par conséquent il ne devoit point compter sur la jonction des deux armées.
AnonymeJournal du siège de Québec…, pp. 121-122.

26 août 1759

« Les ennemis construisent une barque de dix-huit canons et deux bateaux plats de quatre pièces de 24 sur le lac Champlain. Leurs préparatifs faits, ils agiront. C’est le rapport de trois déserteurs qui arrivaient à M. de Bourlamaque et qui lui apprenaient en même temps que le capitaine Kennedy était parti sous une escorte de Loups pour apporter des nouvelles du général Amherst à M. Wolfe. C’est le même qui a été pris par les Abénaquis du village de Saint-François. »
Montcalm, Le journal du Marquis de Montcalm, p. 488.

Nos Abénaquis ont donné une grande preuve de leur fidélité ils ont arrêté sept Loups qui guidoient et escortoient deux officiers anglois détachés par le général Amherst. Ils sont tous actuellement aux fers à bord de la frégate du sieur Canon. Suivant les instructions de ces officiers, ils devoient haranguer et porter les Abénaquis à la neutralité du reste ils devoient pénétrer jusqu’au général Wolfe et revenir sur leurs pas pour rejoindre le général Amherst. Il paroît que cette instruction n.étoit qu.un honnête prétexte car, à la vue de nos Abénaquis qu.ils ont rencontrés dans les bois, ils ont fui. Il n.est point d.instance qu.ils n.aient faite et de somme d.argent qu.ils ne leur aient offerte, pour les engager à les mettre en lieu de joindre le général Wolfe mais ils ont été incorruptibles. Vous jugez bien, Monsieur, que je leur donnerai beaucoup au delà de la somme qu.ils ont refusée. Parmi les papiers qui ont été trouvés sur ces officiers, il n.y a pas une seule lettre du général Amherst. Il y en a plusieurs écrites par des officiers, dont une rapporte fort exactement l.affaire de Niagara, l.évacuation de Carillon et de Saint-Fréderic. L.officier qui l.écrit paroît très éclairé; il dit qu.il n.est pas bien décidé si le général Amherst avancera pour nous attaquer au fort Saint-Jean, ce qui donne tout lieu de présumer qu.il ignore le poste que nous occupons àl.Ile-aux-Noix. Il ajoute que ces mouvements dépendent des succès que le général Wolfe aura. Il faut espérer qu.ils ne l.induiront qu.à faire sa retraite. Cependant mon frère m.écrit que trois déserteurs, arrivés à M. de Bourlamaque, lui ont rapporté que les Anglois construisoient à Saint-Frédéric une barque de quatorze à quinze canons et deux bâtiments plats qui porteront chacun quatre canons de 24, et d.après cela on conclut qu.il ne tardera pas d.être attaqué. Vous aurez été à même de questionner ces déserteurs. Aucune des lettres dont ces deux officiers étoient porteurs ne parle en aucune façon des Rapides. Il seroit bien à souhaiter que les Anglois n.eussent point de vues de ce côté-là en tout cas, je n.ai aucune inquiétude, me reposant entièrement sur les arrangements que vous aurez pris.
Vaudreuil à Lévis. Au quatrier général, le 26 août 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres du marquis de Vaudreuil…, pp. 89-90.

Vous devez savoir à présent que les Abénaquis de Saint-François nous ont mené sept Loups et deux officiers anglois qui vouloient percer à l’armée de Wolfe. Vous pensez bien que les instructions secrètes de M. Amherst n’ont été données que verbalement à ces officiers aussi, ne leur a-t-on pris qu’une instruction de M. Amherst pour engager les Abénaquis d’être tranquilles qu’il seroit leur protecteur dans ce pays-ci, et autres verbiages. On n’a donc trouvé que deux boîtes de fer-blanc, où il y avoit des lettres de plusieurs officiers de l’armée de M. Amherst à des colonels et autres officiers de celle de M. Wolfe. Il paroît par ces lettres que l’armée de M. Amherst pense que nous sommes retirés à Saint-Jean, où vrai- semblablement, disent-ils, nous les attendrons; qu’on ignore encore si cette armée poursuivra que cela dépendra du succès de M. Wolfe. D’autres lettres disent qu’on croit M. Wolfe paisible possesseur de Québec, et que les officiers des deux armées boiront de bon vin françois ensemble à Montréal sous peu de temps. Mais il paroît par les lettres qu’on ignoroit le 8 de ce mois à l’armée d’Amherst notre position à l’Ile-aux- Noix il n’en est fait’nulle mention, non plus que des Rapides, comme si cette route n’existoit pas. Ils parlent néanmoins beaucoup de Niagara, dont ils font le détail comme d’une grande victoire, ayant totalement défait quinze cents hommes qui venoient pour secourir la place.
Bigot à Lévis. Le 26 août 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres de l'intendant Bigot…, pp. 49-50.

Sans date, août 1759

« Votre Excellence en jugera en apprenant ma surprise d’avoir trouvé deux émissaires en la personne du capitaine Kennedy et du lieutenant Hamiltôn. Votre Excellence ne peut disconvenir que, suivant les lois de la guerre, les circonstances de la mission de ces deux officiers les mettoient dans le cas de n’être pas considérés comme tels par nous. Mais que Votre Excellence se rassure sur la générosité inséparable de nos nations. Ils seront gardés avec l’exactitude qu’exige de s’être chargés de pareille commission mais ils seront renvoyés lors de l’échange avec tous les autres prisonniers. »
Amherst à Vaudreuil. Août 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres et pièces militaires …, pp. 255-256.

31 août 1759

A French regular deserted, this morning, across the rivulet of Montmorencie; he confirms the intelligence we received before, respecting the great success of he army, under the Commander in chief, and of the corps under the late Brigadier Prideaux; he adds that two Officers, and four Mohawk Indians, who were coming express from General Amherst to this army, were taken by the enemy near Les Trois Rivières. [Note: Tow of these Mohawks were roasted to death by the French at Trois Rivieres, in presence of the other two, who were scalped alive, carried to Montreal, and hanged in chains; the Officers, I have been informed, were put in irons, and otherwise very rigorously treated.
Knox, An Historical Journal… Vol. 2, pp. 36-37.

Les Abénaquis de Saint-François ont arrêté le 24 de ce mois deux officiers anglois et sept Loups, qui leur ont présenté des paroles de la part du général Amherst pour rester sur leurs nattes. Mais le principal objet de la mission de ces officiers étoit de porter des lettres de M. Amherst au général Wolfe. On n’a pas pu avoir ces lettres les officiers ainsi que les sauvages, à ce que l’on dit, se voyant arrêtés, ont mangé leurs lettres.
M. de Rigaud à Lévis. À Montréal, le 31 août 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres des divers particuliers…, p. 46.

10 septembre 1759

I rowed round the bay on the west of the Fort and to the ends of the Roads that are terminated by the bay. At my return I found a Flag of Truce was come from Mons Burlemaque by a Capt of La Reine whom Capt Osborne who was out with the Guard boat had stoped 9 miles off & sent me the Letters. One from Mons Montcalm of no date, acquainting me that Capt Kennedy and Hamilton were Prisoners & talking of the Exchange of Prisoners, an Excuse to send to see what we are about and to send several Letters to their officers who are Prisoners; a Letter from Bougainville to Capt Abercromby dated the 30th August at Quebec so that the Town was not taken then.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 167.

10 septembre 1759

« A l’égard du capitaine Kennedy et du lieutenant Hamilton, je m’attends bien que Votre Excellence me les renverra, puisqu’elle ne peut les regarder que comme prisonniers de guerre. »
Amherst à Montcalm. Du camp de Crown-Point, le 10 septembre 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres et pièces militaires …, p. 258.

10 septembre 1759

The Captain of the Guard boats sent me some letters, he had stopped Captain d’Isserat of the Regt. de la Reine nine miles off who was very unwilling to part with his despatches without delivering them to himself at Crown Point, contained a letter from Mons. de Montcalm not dated, acquainting me Capt. Kenney ? Lt. Hamilton were prisonners, I answered the letters & sent an Aid de Camp to sift out in what manner Capt. Kenney was taken whether in going to M. General Wolfe or in returning.
Extracts from Amhert’s letter to Pitt dated Camp of Crown point October 22d. 1759, dans Doughty et Parmelee (dir.), The siege of Quebec… Sixth Volume, p. 44

11 Septembre 1759

Captain Kennedy was unluckily taken by some of St. Francis Indians ho were out a hunting, as he was going to M. General Wolfe.
Extracts from Amhert’s letter to Pitt dated Camp of Crown point October 22d. 1759, dans Doughty et Parmelee (dir.), The siege of Quebec… Sixth Volume, p. 44

11 septembre 1759

Twas morning before Capt Abercromby got back. Capt Disserat of the Regt de la Reine who came with the Flag of Truce said Kennedy was taken by some of the St Francois Indians who were hunting.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 167.

12 septembre 1759

« As Capt Kennedy’s Journey was now over I ordered a detachment of 220 chosen men under the command of Major Rogers to go & destroy the St Francois Indian Settlements and the French settlements on the South side of the River St Lawrence, not letting any one but Major Rogers know what about or where he was going. »
AmherstThe Journal of Jeffery Amherst…, p. 168.

29 septembre 1759

Journal de Lévis, 29 septembre 1759 [Kennedy] :
On apprit qu’on avait arrêté à la Présentation un officier anglais avec son détachement; qu’il était parti le 26 de la rivière aux Sables et qu’il comptait aller à Chouagen; il était porteur de lettres du général Amherst au général Gage, qui lui mandait qu’il allait faire un mouvement, qu’il eut à en faire autant; qu’il avait un brigantin de prêt sur le lac Champlain.
LévisLe journal du Chevalier de Lévis, p. 166.

6 octobre 1759

« On m’a dit que le capitaine Kennedy et le lieutenant Hamilton, officiers de l’armée du général Amherst, sont maintenant prisonniers à Batiscan, et qu’ils avoient souffert à cause de la manière dont ils avoient été pris. Lorsque ces officiers ont été pris, ils cherchoient, suivant ce qu’on m’a informé, à venir à notre camp et à éviter les vôtres. Ainsi, Monsieur, je ne conçois pas comment on a pu les regarder comme espions. En considération de ces deux prisonniers qui ont beaucoup souffert, je vous offrirai, Monsieur, de les échanger contre deux officiers du même grade autrement, je désire que Votre Excellence me renvoie sur le champ MM. de Figuiery et de Braux, auxquels j’ai donné permission d’aller à Montréal, pour y vaquer à leurs affaires. »
Monckton à Lévis. À Québec, le 6 octobre 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres et pièces militaires …, p. 263

13 octobre 1759

« Le capitaine Kennedy et le lieutenant Hamilton avoient été pris par les Abénaquis, desquels je les ai rachetés. Ils avoient encouru les risques d’être traités différemment que les prisonniers, étant venus en parti bleu [Dictionnaire de 1762 : Un parti de gens qui s’attroupent sans ordre pour piller de côté & d’autre. On pend les partis bleus quand on les attrape.], sans mission ni caractère d’autorité légitime. Ils pourroient être sujets aux plus grandes rigueurs. Ils furent d’abord mis aux fers mais ayant, peu après, été informé de leur naissance et de leur grade, je les ai fait élargir et les ai traités depuis en officiers. Je les renverrai à M. Amherst, qui les a réclamés. Je donne ordre à MM. de Figuiery et de Braux de se rendre incessamment à Québec. »
Vaudreuil à Monckton. À Montréal, le 13 octobre 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres et pièces militaires …, pp. 266-267.

20 octobre 1759

« Le renvoi de ces envoyés me paroît comme un prélude nécessaire. L’affaire va au coeur, et ce que j’ai appris, c’est qu’un des deux, M. Kennedy, est parent de M. Murray et fort proche. J’ai eu l’honneur de vous marquer l’espèce de nécessité à les envoyer ici, à moins d’un inconvénient très grand et que je ne pense pas. »
Bernier à Lévis. À l’Hôpital Général de Québec, le 20 octobre 1759, dans Casgrain (dir.), Lettres des divers particuliers…, pp. 19-20

15 novembre 1759

In the night past Major Grant arrived. Had left all the English Prisoners on this side the Otter River to come on in the morning. I ordered the officer of the Guard boats to let them pass & send them by the Eastern Shore, and I sent Capt Abercromby, my Aid de Camp, & the Company of light Infantry of the Royal to stop the Escort 4 or 5 miles off & send the Prisoners in. The Escort was 2 Lieuts & 40 Canadians our Prisoners, M Grant, Capts Kennedy McKenzie & Pringle, Lt Hamilton, Meredith & Roche, Ensign Downing, Jenkins & Mackay, Major Lewis of the Virginians & Ensign Hollar of the Pennsylvanians, Capt Tute, Lts Hone, Dickson & Fletcher of the Rangers, Mr Beach, a Master of a Merchantman, and two midshipmen, Mr Cummings of the Alcide & Mr Windsor of the Squirrel.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 191.

29 août 1760

At night Capt Jacobs who was taken with Capt Kennedy came to me. He arrived with Indians from the French & brought me a Letter from a Priest to offer Peace on the Indian side. I meant to get away, but I must first see the Vessels safe or nothing will be done & I shall have nothing to send for provisions.
Amherst, The Journal of Jeffery Amherst…, p. 241.

5 février 1762

Two Caghnawaga Chiefs are come from their Castle with a Message from them & the Algonkins & Abenaquis requesting to have a meeting at Albany with me & the Stockbridge or New England Indians, in order to make up an affair concerning a Murther [Murder] committed by them on a River Indian who accompanied Capt. Kenney about 2 years ago to ye village of St. Francis, and which (when I was in Canada) I insisted on their making Satisfaction for.
William Johnson à Amherst. Au fort Johnson, le 6 février 1762, dans Johnson, The Papers of…, Volume 3, p. 623.

Sources

  • Archives nationales, Outre-Mer, Colonies (Aix-en-Provence) :
    • Série F: Collection Moreau de Saint Méry (dont des copies consultées sur http://heritage.canadiana.ca/)
  •  Amherst, Jeffery (Édité par J. Clarence Webster). The Journal of Jeffery Amherst Recording the Military Career of General Amherst in America from 1758 to 1763. Toronto, Ryerson Press, 1931. 341 p. Coll. « The Canadian Historical Studies ».
  • Anonyme (Édité par Bernard Andrès, Patricia Willemin-Andrès et Aegidius Fauteux). Journal du siège de Québec du 10 mai au 18 septembre 1759. Québec, Presses de l’Université Laval, 2009. 246 p. Coll. « L’archive littéraire au Québec ».
  • Casgrain, H. R. (dir.). Lettres de l'intendant Bigot au chevalier de Lévis. Québec, L.-J. Demers & Frères, 1895. 110 p. Coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis ».
  • Casgrain, H. R. (dir.). Lettres des divers particuliers au Chevalier de Lévis. Québec, L.-J. Demers & Frères, 1895. 248 p. Coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis ».
  • Casgrain, H. R. (dir.). Lettres du marquis de Vaudreuil au Chevalier de Lévis. Québec, L.-J. Demers & Frères, 1895. 215 p. Coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis ».
  • Casgrain, H. R. (dir.). Lettres et pièces militaires, instructions, ordres, mémoires, plans de campagne et de défense, 1759-1760. Québec, L.-J. Demers & Frères, 1891. 367 p. Coll. « Manuscrits du maréchal de Lévis ».
  • Doughty, A. et G. W. Parmelee (dir.). The siege of Quebec and the Battle of the Plains of Abraham. Sixth Volume. Québec, Dussault & Proulx, 1901. 346 p. [ En ligne : https://archive.org/details/siegequebecandb09parmgoog ] Consulté le 12 février 2019.
  • Johnson, William (Édité par l’abbé James Sullivan). The Papers of Sir William Johnson. Volume 3. Albany, University of New York, 1921. 458 p. [ En ligne : https://archive.org/stream/paperssirwillia00unkngoog ] Consulté le 12 février 2019.
  • Knox, John. An Historical Journal of the Campaigns in North-America, for the Years 1757, 1758, 1759, and 1760 [Etc.]. Vol. 2. Londres, W. Johnston, 1769. 465 p. [ En ligne : https://archive.org/details/historicaljourna02knox/page/n9 ] Consulté le 8 janvier 2019.
  • Lévis, François-Gaston de (Édité par Robert Léger). Le journal du Chevalier de Lévis. Montréal, Éditions Michel Brûlé, 2008. 253 p.
  • Montcalm, Louis-Joseph de (Édité par Robert Léger). Le journal du Marquis de Montcalm. Montréal, Éditions Michel Brûlé, 2007. 512 p.
  • Richard, E. Supplement to Dr. Brymner’s Report on Canadian Archives by Mr. Edouard Richard 1899. Ottawa, S. E. Dawsom, 1901. p. 179 [ En ligne : http://dx.doi.org/10.14288/1.0308147 ] Consulté le 12 février 2019. 


07 February 2019

New Orleans Material Culture

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