27 December 2014

Le Griffon retrouvé... encore?


Quelle coïncidence: alors que je suis au Michigan pour les Fêtes, on annonce avoir retrouvé le Griffon, le navire de Cavalier de La Salle. Le hic: ce n'est pas la première fois qu'on le "retrouve". Si vous voulez mon opinion, il s'agit d'un canular, ou tout au plus, d'explorateurs plutôt naïfs. 
Lien ici: 

10 November 2014

400 ans de présence française en Ontario!


Pour ceux qui ne le savent pas, 2015 marquera l'année choisie pour souligner les 400 ans de présence francophone en Ontario. Pour l'occasion, je vous ai préparé une liste alphabétique des meilleurs liens sur le sujet, tous tirés de Nouvelle-France électronique. N'oubliez-pas de cliquer sur le logo ci-dessus pour les activités liées aux commémorations! 

MENTIONS SPÉCIALES :

2015 Meeting of the Center for French Colonial Studies, Windsor, Ontario
-Site : https://www.facebook.com/Windsor2015

Quatre siècles de présence française en Ontario - Colloque, juin 2015
-Site : http://ifolaurentienne.ca/2014/05/16/colloque400/



Archives publiques de l'Ontario
- Site : http://www.archives.gov.on.ca/
Base de données des engagements des Voyageurs
- Site : http://shsb.mb.ca/engagements_voyageurs

Centre de recherche en civilisation canadienne-française (Université d'Ottawa)
- Site : http://www.crccf.uottawa.ca/

Champlain : Commémorations 2015
- Site : http://champlain2015.ca/accueil/

The Champlain Society
- Site : http://www.champlainsociety.ca/

Le Chaînon (Réseau du patrimoine franco-ontarien)
- Site : http://www.rpfo.ca/fr/Le-Chainon_26

La Collection numérisée de la Société Champlain
- Site : http://link.library.utoronto.ca/champlain/search.cfm?lang=fre

Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française
- Site : http://www.ameriquefrancaise.org/

The French Period (The Ontario Archaeological Society)
- Site : http://www.ontarioarchaeology.on.ca/summary/french.php

The Jesuit Relations and Allied Documents 1610 to 1791
- Site : http://puffin.creighton.edu/jesuit/relations/

Le Musée canadien du canot
- Site : http://www.canoemuseum.ca/

Musée royal de l'Ontario
- Site : http://www.rom.on.ca/index_fr.php

Les oeuvres de Samuel de Champlain
- Site : http://oeuvres.champlain.free.fr/index.htm

L'Ontario français durant les 17e et 18e siècles

- Site : http://www.archives.gov.on.ca/french/on-line-exhibits/franco-ontarian/index.aspx

L'Ontario français et ses premiers textes
- Site : https://uwaterloo.ca/premiers-textes/

Ontario's Historical Plaques
- Site : http://ontarioplaques.com/
    Mots-clés dans l'index : Champlain (et aussi Samuel de...), De Troyes Expedition 1686, Étienne Brûlé, Father Pierre Potier, Fort De Levis, Fort Frontenac, Fort Kaministiquia, Fort Lac La Pluie, Gateway to Huronia, The Grand Portage, Jesuit Mission to Manitoulin, Jesuit Mission to the Hurons, The Kaministikwia Route, La Salle (et aussi René-Robert Cavelier de...), La Vase Portages, Louis Hennepin, The Michipicoten Canoe Route, Mission to the Nipissings, Nipigon Canoe Route, Pointe au Baril, Ren.-Amable Boucher, Saint-Louis, Sainte-Marie Among the Hurons, Sainte-Marie Among the Hurons, The Seigneury of L'Orignal, The Siege of Detroit 1763, Sieur de La Verendrye, The Voyage of the "Griffon", The Wilkins Expedition 1763, Wintering Site (Dollier et Galinée), The Wyandot.
Parcs Ontario
- Site : http://www.ontarioparks.com/
    Mots-clés : La Verendrye, Michipicoten Post, Petroglyphs, Rivière des Français, Samuel de Champlain, Voyageur.
Points de vue sur Samuel de Champlain (Fiducie du patrimoine ontarien)
- Site : http://www.heritagetrust.on.ca/Ressources-et-apprentissage/Expositions/Points-de-vue-sur-Samuel-de-Champlain.aspx?lang=fr-CA

La présence française en Ontario : 1610, passeport pour 2010
- Site : http://www.crccf.uottawa.ca/passeport/index.html

Les Relations des jésuites : aux sources de l'histoire de la Nouvelle-France
- Site : http://epe.lac-bac.gc.ca/100/206/301/lac-bac/jesuit_relations-ef/relations-des-jesuites/index-f.html

Réseau du patrimoine franco-ontarien
- Site : http://www.rpfo.ca/
Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons (Midland, Ontario)
- Site : http://www.saintemarieamongthehurons.on.ca/

La Société historique du Nouvel-Ontario
- Site : http://societehistorique.ca/

08 November 2014

Pas pour les coeurs sensibles...

Voici un court texte de 1760 témoignant la captivité d'un membre des Roger's Rangers qui passe tour à tour entre les mains des Amérindiens et des Français. Néanmoins, je rappelle que certains détails risquent d'être exagérés, vu que les auteurs de ce genre de publications cherchaient le plus souvent à émouvoir, surprendre et même scandaliser. Alors, un peu de scepticisme quand il y a mention d'un prisonnier dont les tripes sont attachées à un arbre alors qu'on le force à courir autour du tronc...
Brown, Thomas. « A Plain Narrativ of the Uncommon Sufferings and Remarkable Deliverance of Thomas Brown, of Charlestown, in New England [...] », dans The Magazine of History, Vol. 1, No. 1-4, New York, William Abbatt, 1908 (1760). pp. 207-221.

06 November 2014

Cimetière Saint-Joseph

Alors que je tentais de démêler l'identité d'un cimetière que j'ai visité en Illinois, je suis tombé sur ce vidéo qui l'identifie. Il s'agit du cimetière Saint-Joseph à Prairie du Rocher. Par la même occasion, on y a droit à une présentation d'une collègue, Margaret Kimball Brown, qui nous parle de certains personnages prestigieux qui y sont enterrés. Celui qui m'a frappé lors de ma visite est Luc Collet, un missionnaire que j'ai étudié pendant la maîtrise. Il avait accompagné Louis Liénard de Beaujeu, le dernier commandant français de Michilimackinac, alors que ce dernier se repliait en Louisiane en 1760. Imaginez ma surprise en "tombant" sur sa tombe!

03 November 2014

La Compagnie s'en vient!

Un documentaire prometteur qui a piqué ma curiosité! Selon leur site Facebook :
La Compagnie goes behind the scenes of La Compagnie de la Vérendrye, an internationally renown re-enacting group to discover why 21st century men and women are driven to bring the past to life.

On se rappelle de la bande annonce officielle: 


J'ai hâte de visionner le produit fini!

Denis Vaugeois nous parle de la Conquête

26 October 2014

The Ozarks as New France

Earlier today a friend of mine passed this video along. I thought it would be worth a watch for my readers as well. As my regulars know, I love visiting this part of New France when I'm in the U.S. 
Enjoy!

22 October 2014

Réflexions sur l’intégration du numérique dans la recherche coloniale


Le 17 octobre dernier, j’ai participé à une table ronde intitulée « L’Amérique française au numérique : enjeux et défis ». Celle-ci se déroulait dans le cadre du congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, cette année à Québec.
Alors que mes propres connaissances sur le milieu numérique en recherches soient relativement limitées, j’ai tenu à présenter Nouvelle-France électronique. Bien que ma courte présentation n’était pas la plus intéressante, loin de là, la petite foule a quand même partagé l’avis que mon site avait raison d’exister. Pour paraphraser Marc St-Hilaire du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIÉQ), ce n’est pas parce qu’on se sert de Google qu’on relève tous les liens utiles à sa recherche. Mon site comble donc ce besoin d’avoir un dépôt de liens utiles pour quiconque s’intéresse à la Nouvelle-France, tout en présentant le contenu d’une manière utile au chercheur.
La discussion qui a suivi nos courtes présentations fut très animée. Les interventions de Léon Robichaud de l’Université de Sherbrooke étaient, comme d’habitude, les plus pertinentes par rapport à l’intégration du numérique dans les recherches liées à l’Amérique française. Étaient également présents Joanne Burgess (UQÀM), Marc St-Hilaire (Université Laval) et Louis-Pascal Rousseau de l’Université de la Pennsylvanie.
En gros, le panel en est venu à deux conclusions importantes. D’abord, la recherche au Québec et au Canada français a un retard important sur ce qui se fait en France et dans le monde anglophone. Et deuxièmement, avant même de procéder à des idées de projets innovateurs, il faut d’abord savoir se servir des outils qui nous sont déjà disponibles.
C’est à partir de ce dernier constat que nous espérons répéter l’expérience l’an prochain, cette fois-ci sous la forme d’un genre d’atelier de formation sur l’utilisation de ces logiciels.
Si nous avons un tel retard sur les technologies numériques, c’est principalement dû au fait que les Historiens ne sont pas nécessairement familiers avec la programmation et les langues informatiques. Dans mon cas, si Nouvelle-France électronique existe, c’est grâce à mes quelques connaissances limitées du HTML. (Quelqu’un est venu me dire par après que j’aurais pu me familiariser au lieu avec une plateforme tel que WordPress. Effectivement, c’est une option que je devrai explorer à l’avenir, surtout si je veux continuer d’améliorer mon site.)
Toutefois, si j’ai un regret vis-à-vis ma participation à cette table ronde, c’est de n’avoir formulé une réplique qu’après-coup qu’on a disputé l’idée de se tourner aux informaticiens de nous donner un coup de main. Effectivement, lorsque j’ai proposé au panel et à l’auditoire d’approcher les départements d’informatique avec l’idée d’un partenariat créateur, on m’a simplement répondu plus ou moins que « les informaticiens ne comprennent pas l’histoire ». Ce à quoi je réponds maintenant : foutaises. Qu’est-ce qui fait que les archéologues, par exemple, n’ont aucun gène à demander de l’aide chez les géologues, les généticiens, les biologistes et qui d’autre encore pour les aider à développer de nouvelles technologies utiles à leurs recherches, tandis que nous, historiens, nous n’avons pas le même réflexe de consulter des spécialistes hors de notre propre champ d’études? Il ne faut pas se contenter de maîtriser les présents outils à notre disposition. Si nous voulons exceller dans le numérique en innovant et créant de nouvelles technologies, nous devons faire appel à l’interdisciplinarité. S’il y a bien un centre de recherche qui a démontré la validité d’une telle approche, c’est le CIÉQ. Faisant principalement l’intégration des connaissances d’historiens et de géographes, le centre s’appuie également sur des innovations technologiques pour créer et diffuser ses recherches sur la société québécoise.
C’est donc, selon moi, qu’avec un appui solide d’informaticiens que nous pourrons conceptualiser de nouveaux outils pour résoudre de nouveaux problèmes de recherche, tout en mettant les résultats en valeur grâce à de nouvelles méthodes de manipuler et visualiser les données.
Pour conclure ces quelques réflexions, j’invite entre temps le chercheur qui me lit à explorer ces quelques outils utiles gratuits sur le net.

Dropbox : Un logiciel qui permet de créer un dossier accessible sur différents ordinateurs et appareils portables. Très utile lorsqu’on travaille à la maison et au bureau sur deux machines différentes. Commence avec une mémoire de 2 giga-octets gratuite.

Zotero : Un logiciel de gestion de sources. Permets de créer instantanément divers styles de références bibliographiques. Contenant des styles préinstallés, il est possible d’en télécharger d’autres. Avec un peu de pratique et de patience, il est possible de créer son propre style. Ce logiciel est particulièrement utile pour organiser ses références tout en prenant des notes. Avec un compte Zotero sur Internet, il est possible de consulter ses notes sur n’importe quel ordinateur.

Scripto : Un logiciel qui permet d’intégrer des transcriptions archivistiques sur diverses plateformes, dont WordPress.

Pour une liste plus complète d’outils numériques, je vous invite à visiter Digital Research Tools à l’adresse suivante : http://dirtdirectory.org

21 October 2014

Champlain animé

Wow, j'avais complètement oublié qu'en 2008, j'avais aidé ma soeurette à créer un vidéo pour son programme d'animation au Collège Boréal. Quel plaisir d'être tombé accidentellement sur ce vidéo! Ça m'a fait bien rire. Ah, la nostalgie! (En passant, est-ce moi, ou bien Champlain ressemble au bonhomme Pringles?)

12 October 2014

Besoin d'un brin d'amour...

Aujourd’hui j’apprends que le plus vieux moulin à farine du Québec risque d’être abandonné. Situé à Château-Richer sur la côte de Beaupré, le Moulin du Petit-Pré date de 1695. Il semblerait que le manque d’intérêt des touristes soit en cause. Cliquez ici pour l’article qui en parle plus en détail. En espérant que quelqu’un prendra la relève et que le public sera au rendez-vous!

24 September 2014

Le traité de Paris de 1763 en bref

À l'occasion de l'exposition Rares et précieux du Musée de la Civilisation de Québec qui expose cette année en exclusivité le traité de Paris, les éditions du Septentrion nous offre un très beau fascicule  au sujet de ce dernier. Il s'agit d'une bonne référence pour quiconque veut se familiariser avec le contexte de ce document marquant. Cliquez sur l'image dessous pour le lire.


12 September 2014

Boston Pooper Treasure

I'm a sucker for two things: good archaeology, and good public interpretation of said archaeology. This video has both. This isn't New France-related per say, but it can still apply. I've already followed one or two conference talks on privies and they were some of the most fascinating presentations I've ever attended. Sit back, relax, and enjoy! (no pun intended)

04 September 2014

Ma maîtrise est terminée!

Ça y est! J’ai enfin terminé le dépôt final de mon mémoire de maîtrise! Après quatre longues années de travail, je peux enfin savourer le fruit de mes recherches. Je résume ainsi mon mémoire intitulé « Fidèle à Dieu, à la France, et au Roi » : Les retraites militaires de La Chapelle et de Beaujeu vers la Louisiane après la perte du Canada. 1760-1762 :
Le 8 septembre 1760, le gouverneur de la Nouvelle-France signe la capitulation de Montréal. L’événement marque la Conquête finale du Canada par les armes. Les forces françaises restantes sont sommées de se rendre à l’ennemi. Pourtant, deux factions des troupes de la Marine du Canada feront fi, semble-t-il, de ces ordres et se replieront en Louisiane encore sous le contrôle des Français. L’histoire de cette retraite du Pays d’en Haut vers le Pays des Illinois et la Louisiane aura jusqu’ici échappé à l’historiographie de la guerre de Sept Ans. Ce mémoire décrit et analyse le périple de ces deux groupes dans le contexte géographique et militaire de la période en insistant plus particulièrement sur la biographie comparée des deux officiers, Pierre Passerat de la Chapelle et Louis Liénard de Beaujeu.
Dans le cas de La Chapelle en particulier, je n’ai pu m’empêcher de développer une relation étroite avec le souvenir de ce personnage. Je me sentais comme si je miroitais son expérience, en quelque sorte : au début de son périple, il était âgé de 26 ans, tout comme moi au début de ma maîtrise en 2009. De plus, au fil de mes recherches et de mes voyages, je suivais ses pas avec exactement 250 ans d’écart : Chicago, la rivière des Illinois, le fort de Chartres, La Nouvelle-Orléans… tous ces endroits que je découvrais pour la première fois, tout comme La Chapelle, deux siècles et demi plus tôt… Comment alors ne pas s’emballer dans cette aventure!
Pour l’occasion, je tiens à faire deux choses. La première est déjà faite : je viens de me permettre l’achat d’un rhum haut de gamme que je vais savourer avec mes proches amis. La deuxième, je vais ouvrir en fin de semaine une bouteille achetée en 2008 pendant le 400e de Québec (j'en avais acheté deux, une pour célébrer la fin de ma maîtrise, et une autre à garder pour la fin de mon doctorat). Il s’agit de la bière qu’Unibroue a créée pour les célébrations, adéquatement baptisée la Quatre-centième! Selon ce que j’ai cru comprendre, conservées pendant dix ans dans des conditions optimales, les bières de cette brasserie peuvent développer un petit goût de porto. Mon appartement n’a pas de telles conditions, mais je tiens quand même à m’essayer, quitte à le faire pour le symbolisme si jamais je me retrouve avec une boisson imbuvable. Quoi de mieux que de relier deux moments historiques, l’une pour ma ville d’accueil, et l’autre, pour ma vie personnelle?
Et bien sûr, je lèverai un verre à la santé de M. de la Chapelle!

À votre santé, M. de la Chapelle!


02 September 2014

Pour en finir avec la caricature

Le Devoir vient de publier un article qui démontre encore une fois qu’au niveau politique, la guerre de Sept Ans demeure un sujet assez tabou au Canada (lire l'article ici). Toutefois, j'aimerais souligner que ce qui me décontenance le plus sont les commentaires qui suivent cet article. Décidément, le silence que s'impose le Canada sur la Conquête ne fait que donner libre cours à la prolifération des interprétations basées sur la mémoire populaire, et non sur l'histoire. 
 Tant dans ces commentaires que sur Facebook, on y trouve des critiques qui ne parlent que des crimes de guerres britanniques. Pourtant, la réalité est que la France s'est permise autant sinon plus de libertés pendant cette guerre. Les gens qui s'amusent à se choquer des atrocités commises par, disons par exemple, les Rogers' Rangers, vont du même coup se plaire à oublier les massacres commis par les Canadiens, par exemple les hommes de Belestre, le long des colonies britanniques. Ce mutisme sur la question de cette guerre ne fait qu'aggraver la discorde. Qu'on soit souverainiste ou fédéraliste n'est pas la question: la question est que le public doit avoir accès aux informations récentes sur cette guerre qui marque toujours son imaginaire. Ouvrir la voie au dialogue entre le public et les historiens permettrait d'aller au-delà du nombrilisme du Québec et de remettre cette guerre dans son contexte plus large. Il faut se rappeler que le Canada n'était pas le seul territoire affecté par cette guerre. Il faut également se rappeler que la France n'était pas plus angélique que l'Angleterre en matière de guerre et de déportation. D'ailleurs, a-t-on si facilement oublié que se promenait à Versailles un mémoire qui ne proposait rien de moins que l'abandon du Canada et la déportation forcée des Canadiens vers la Louisiane? Comme si la population du Saint-Laurent n'était rien de plus qu'un cheptel à déménager au gré des puissants... 
 Bref, c'est ce double standard dans la mémoire populaire qui m'irrite. Oui, le sort de la Nouvelle-France était inévitable devant le rouleau compresseur britannique. Oui, la population a souffert atrocement (rappelons qu’au moins un Canadien sur dix est mort à cause de cette guerre). Mais n’empêche que la faction du public qui décrie les actions britanniques réduit la complexité de cette guerre à une simple caricature, les « bons » contre les « méchants ». Rares sont les guerres aussi simples. 
Comme écrivait Louise Dechêne, « toutes les guerres sont atroces, hier comme aujourd'hui ». Cela va de même d'un côté comme de l'autre d'un conflit.

Massacre at Sabbath Day Point (1757). Par Mark Churms.

Petits conseils pour les petits nouveaux!

Cette semaine marque la rentrée! Par ce même fait, cela veut dire que les universités partout accueillent en ce moment de nouveaux étudiants. À vous, chers nouveaux arrivants, je vous partage ce vidéo qui, quoique dirigé vers nos futurs archéologues, s'applique tout autant à vous qui êtes en histoire aussi. Bon début d'études et surtout, bon courage!

29 August 2014

Almost done...

Well, I'm almost done with my masters. I've had the unfortunate annoyance of being asked to modify my formatting to match the new template. It's frustrating work considering I had followed the original template that was imposed on my class a few years back. Oh well. This calls for a good cup of pumpkin chai in my favourite cup. What about you guys? What's your favourite cup to drink from in moments like this?

23 August 2014

1776 Meets... 300?

Ok, so this isn't exactly New France related, but when it comes to colonial wars, this spoof of 300 is brilliant and hilarious. I just have to share it. (ps: goes pretty well along with this post.)

Nouveau livre sur le Pays d’en Haut et le Pays des Illinois


French and Indians in the Heart of North America, 1630-1815
Robert Englebert & Guillaume Teasdale (dir.)

University of Manitoba Press
2013
219 p.
Disponible sur Amazon.ca ou à la UMP.
Le problème avec la recherche sur un sujet comme la Nouvelle-France, étendu sur une aussi large géographie, est qu’on perd parfois de vu les publications d’ailleurs. Après tout, il n’y a pas qu’au Québec qu’on s’intéresse à cette ancienne colonie française, mais au Canada anglais et aux États-Unis aussi. C’est pourquoi je prends la peine de souligner cette récente publication. Pour ceux qui ne les connaissent pas, Robert Englebert et Guillaume Teasdale sont des spécialistes du Pays des Illinois et de la région de Détroit, respectivement. Ensemble, ils ont édité ce livre merveilleux qui rassemble des contributions d’historiens influents, dont Gilles Havard, Arnaud Balvay, Nicole St-Onge et Robert Michael Morrissey, entre autres. Le résultat est un ouvrage important sur l’histoire des relations entre les Français et les Amérindiens au cœur du continent. L’introduction est sans doute la section la plus importante pour quiconque veut un bref mais utile tour de table sur l’historiographie des Grands Lacs et du Pays des Illinois et des questions de recherche qui y sont rattachées. La Nouvelle-France à l’ouest de la vallée du Saint-Laurent, ainsi que ses populations qui vont survivre malgré la Conquête, est trop souvent oubliée au Québec. Ce livre est un excellent point de départ pour se renouer avec son histoire.

Table des matières
  • Ch. 1: “Faire la chaudière”: The Wendat Feast of Souls, 1636, by Kathryn Magee Labelle
  • Ch. 2: Natives, Newcomers and Nicotiana: Tobacco in the History of the Great Lakes, by Christopher M. Parsons
  • Ch. 3: The Terms of Encounter: Language and Contested Visions of French Colonization in the Illinois Country, 1673-1702, by Robert Michael Morrissey
  • Ch. 4: “Gascon Exaggerations”: The Rise of Antoine Laumet (dit de Lamothe, Sieur de Cadillac), the Foundation of Colonial Detroit, and the Origins of the Fox Wars, by Richard Weyhing
  • Ch. 5: “Protection” and “Unequal Alliance”: The French Conception of Sovereignty over the Indians in New France, by Gilles Havard
  • Ch. 6: The French and the Natchez: A Failed Encounter, by Arnaud Balvay
  • Ch. 7: From Subjects to Citizens: Two Pierres and the French Influence on the Transformation of the Illinois Country, by John Reda
  • Ch. 8: Blue Beads, Vermilion, and Scalpers: The Social Economy of the 1810-1812 Astorian Overland Expedition’s French-Canadian Voyageurs, by Nicole St-Onge



22 August 2014

Le mystère de la « poupée amérindienne » enfin élucidé!

Image: courtoisie du Musée des Ursulines de Québec
Collection du monastère des Ursulines de Québec
Photo par François Lachapelle
Entre le 4 juillet et le 10 août dernier, le Musée des Ursulines de Québec tenait une exposition intitulée Mission Nouvelle-France. On y trouvait maints objets ethnographiques et historiques en lien avec l’histoire de cette congrégation enseignante. De tous les objets exposés, un en particulier a retenu mon attention : une gravure de ce qui semble être une jeune amérindienne.

Sans signature, sans description, l’image m’intriguait. Le seul indice de sa provenance : le mot « Tab. II » en haut de l’illustration. Piqué de curiosité, j’ai peu après contacté le musée afin de connaître la provenance de cette représentation. Je tenais à le savoir afin de me servir de l’image pour illustrer de futurs travaux potentiels. Après tout, comme le décrit la revue Cap-aux-Diamants : « Les images qui représentent fidèlement les Amérindiens sous le Régime français sont rarissimes. La plupart des artistes de cette période ont donné libre cours à leur imagination pour représenter les « sauvages » de l’Amérique. Cette gravure ancienne tranche avec cette tendance, car elle est riche de renseignements crédibles, mais elle conserve aussi un voile de mystère. »

Et le mystère devait demeurer : on m’affirma que personne ne savait d’où avait été tirée cette image. L’énigme avait d’ailleurs séduit Francis Back, l’illustrateur historique. Il y consacre un article entre les pages de Cap-aux-Diamants (lisez l’article ici). Selon lui, il s’agirait sans doute d’une poupée, entre autres à cause du socle et de la raideur apparente des vêtements. D’ailleurs, « La documentation historique et les artefacts confirment que des poupées vêtues de costumes amérindiens étaient confectionnées dans la colonie pour satisfaire la curiosité des métropolitains. » L’article de Back continue en décrivant l’importance ethnographique de ces poupées et de celle-ci en particulier pour les contemporains et pour nos historiens aujourd’hui. Malgré l’analyse qu’il fait de l’habillement de cette « petite Amérindienne », Back ne peut que conclure* : 
Il convient de laisser le débat ouvert sur l’identité culturelle de l’« Amérindienne » qui figure sur cette gravure, faute de certitudes. Mais espérons, en diffusant cette image accompagnée d’éléments de réflexion, qu’un lecteur puisse retracer la provenance de cette gravure afin de lui redonner sa pleine valeur documentaire.
C’est justement la mission que je m’étais donnée en lisant cet article.

Mais où commencer? Je n’avais que l’image tirée de l’article de Back comme référence. En me servant de celle-ci, j’espérais retracer une version numérisée. Après tout, l’informatique a fait en sorte que des efforts gargantuesques ont été investis afin de numériser des bibliothèques entières de par le monde.

Premier outil dont je me suis servi : Google Image. Malheureusement, malgré son efficacité de par le passé, aucun résultat recherché ne s’affichait.

Prise deux : j’ai décidé de me tourner vers Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. En cherchant pour des mots clefs tels qu’« amérindienne », « sauvage », « sauvagesse », « algonquine », etc., j’espérais tomber sur la jeune amérindienne parmi les gravures du 17e ou 18e siècle.

Encore rien.

Que faire alors sans autres indices? J’ai donc laissé de côté cette affaire pour me remettre à mes lectures doctorales. Mais cette petite Amérindienne ne cessait de me revenir à l’esprit : d’où venait-elle? Qui avait gravé son image? Pourquoi? Pour qui?

Je suis donc revenu à la charge, déterminé à essayer une dernière fois de percer ce mystère. J’ai contacté à nouveau le Musée des Ursulines pour faire la requête d’une image numérisée directement à partir de la gravure originale. Peut-être Google Image serait plus efficace avec une image à haute résolution?

Moins de trente secondes après avoir reçu le courriel contenant la copie numérique, et puis j’avais ma réponse!

La clef du mystère se trouve dans l’article North America in the European Wunderkammer Before 1750 de Christian F. Feest. L’auteur, qui s’intéresse aux collections de genre « cabinets de curiosités » avant 1750, inclut dans ses figures celle qui nous intéresse. Back avait raison d’estimer qu’il s’agissait d’une Algonquine : selon Feest, il s’agit en fait d’une gravure d’un mannequin (faut-il lire poupée, plutôt?) représentant une jeune Naskapie. Le plus intrigant, cependant, est de découvrir qu’elle a un compagnon!



 Les deux « mannequins » se trouvent en 1709 au musée Kircher (Museum Kircherianum) du Collège des jésuites à Rome. Selon l’article au sujet de ce musée sur Wikipedia, le musée ferme ses portes en 1773 avec la suppression de l’ordre des jésuites, ses collections dispersées par la suite. Impossible de savoir si ces deux représentations amérindiennes ont survécu… Leur souvenir survit, heureusement, grâce à leur gravure dans le catalogue du musée publié en 1709, dressé par son directeur Philippe (Filippo) Bonanni (lien). On peut retrouver ce catalogue en ligne (voir ci-dessous).


Une gravure, deux livres
Toutefois, un autre mystère perdure. Juste avant de publier ce billet, j’ai remarqué que l’image de Bonanni ne correspond pas exactement à l’image trouvée chez les Ursulines. Alors que les deux sont quasiment identiques (l’une s’agissant d’une copie de l’autre), on est intrigué de voir que notre indice initiale, la mention « Tab. II » diffère de la version originale de Bonanni, où il y est marqué « 8 » et « 250 ». Selon moi, la version des Ursulines s’agirait d’une reproduction dans un livre français (le livre de Bonanni est en latin). Trouvera-t-on l’identité de ce deuxième livre? Ça sera à quelqu’un d’autre de le découvrir, peut-être!

Note : Je remercie chaleureusement le Musée des Ursulines, en particulier Catherine Lévesque, qui ont aimablement offert leur aide.

*Suivi: J'ai eu la chance de contacter Francis Back après la publication de ce billet. Comble de l'ironie: il avait déjà réussi à identifier cette image! Il en demeure, toutefois, que le mystère perdure en ce qui concerne l'identité du « deuxième » livre et à savoir si les deux « mannequins » existent toujours.

*Suivi #2: Après vérification auprès du Museo Nazionale Preistorico Etnografico en Italie qui avait hérité de la plupart des collections du musée Kircher, je confirme que la "poupée" n'y est pas. Triste nouvelle!
 ***
Texte original du livre de Bonanni, p. 229, et la très mauvaise traduction par Google (que j’ai à peine tenté de rectifier tant elle est approximative) :


Formes de vêtements, qui sont utilisées [par] chaque femme en Nouvelle-France, ou le Royaume du Canada. C’est en partie le rapport de Michel Antoine Baudran dans son lexique[. Le] plus vaste d'Amérique, la rivière du Canada, ou du Saint-Laurent s'étend au loin, [des] terres de l’Arctique au nord, et la mer du Nord au sud. Il y [dominé des Francs [Français]] de les cent cinquante ans, et en cela, ils ont un très grand nombre de colonies, [la capitale étant] Québec. L'homme et une femme de son pays sur l'onglet. Notre art. 7 et 8 présentaient. Parmi ceux qui sont dignes d'observation sont la coupe, ou les marques [sur le] front, les joues, coeterasque attente avilissantes parties. À l'âge [enfantine, à l’aide] de l’aiguille, [et de ] graisse empreinte d’une certaine sillon de couleur de peau, dans lesquelles les marques indélébiles restent.

SOURCES

BACK, Francis. « Une mystérieuse poupée amérindienne », Cap-aux-Diamants, No. 67 (automne 2001), p. 54. [ En ligne : http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd1044289/8273ac.pdf ] Consulté le 20 août 2014.

BONANNI, Philippe. Musaeum Kircherianum Sive Musæum A P. Athanasio Kirchero In Collegio Romano Societatis Jesu Jam Pridem Incœptum Nuper restitutum, auctum, descriptum, & Iconibus illustratum. Rome, Georgius Plachus, 1709. 552 p. et planches. [ En ligne : http://books.google.ca/books?id=89BWAAAAcAAJ&pg=PP1#v=onepage&q&f=false ] Consulté le 21 août 2014.


FEEST, Christian F. « North America in the European Wunderkammer Before 1750 », Archiv fur Volkerkunde 46 (1992), pp. 61-109. [ En ligne : http://www.researchgate.net/profile/Christian_Feest2/publication/236584799_North_America_in_the_European_Wunderkammer_Before_1750/links/02e7e51811a738de86000000 ] Consulté le 20 août 2014.

13 August 2014

Another Year, Another Success for Fort St. Joseph in Québec!

*cette semaine, mon billet est en anglais pour accommoder les lecteurs du Midwest américain.

Photo: Le Journal de Québec (article here)
Last week (August 6-10), visitors to Québec arriving at Place Royale by bus or by ferry were greeted by a small group of people seemingly ripped out of the past. Not just any people or any time: these were inhabitants of Fort St. Joseph, circa 1760.

All ages were represented
Photo: Jos Gagné
Indeed, for a second consecutive year, reenactors from Michigan and Indiana were invited to the Fêtes de la Nouvelle-France (or New France Festival) to represent the Upper Country, or Great Lakes Region. As a reminder that the French colony was not only comprised of the St. Lawrence valley but also stretched west to the Prairies and then as far south as New Orleans, this group was a lively and varied one at that. A village represented in a nutshell, our little group was made up of a French Marine, a Jesuit missionary, a Canadian voyageur and his captured English bride, and of course, a variety of Habitant folk. Even all ages were represented: from the delightful young girl to the wise elderly man, a wide age spectrum was to be found under our tent.

Of course, our weeklong experience was an adventure in cross-cultural exchanges: not only were we mingling past and present, but languages as well. After all, most of these American reenactors do not speak French. Nonetheless, they knew how to share their passion for a common history. I was there the whole week helping with these exchanges, acting as a go-between, an interpreter. What a coincidence, really, considering the character I was embodying was a voyageur who would have done the same between French merchants and their Native clients.

Well, at least my costume gets better
every year... (Photo: Jos Gagné)
The occasion was particularly important this year since French Ontario had also sent a delegation to highlight the 400th anniversary of French presence in the province. One might say the Great Lakes were put on a pedestal this year!
An exchange between Michigan and Québec City is not unheard of: there is already an exchange program between Laval University and Western Michigan University’s archaeology departments (underused, alas). But these two years have probably had the biggest impact on breaking the barrier between both regions. We created public awareness of the American fascination for French colonial life (more than English Canada has ever cared to show). Not only did we promote Fort St. Joseph, but we also gave out flyers and information regarding Fort Michilimackinac and the Illinois Country as well. Who knows how many people will visit the American Midwest thanks to our suggestions?

Inversely, we kept tabs on where visitors were coming from. In a nutshell: everywhere. All Canadian provinces except Newfoundland had visited our setup; many American states came to say hi to their compatriots, and travelers from as far as Australia enjoyed talking to us as well. I also feel confident in saying we had many more visitors than last year.

Dunno if Joe is pouting because of the rain or because
the festival is almost over (Photo: Jos Gagné)
If fort St. Joseph is being represented in Québec, it’s because three years ago, I had contacted M. Stéphan Parent, head director of the Festival. I had proposed doing a shindig with the Upper Country with either Ontario or Michigan (I’m originally from the Great Lakes; I felt I had to wave the flag, so to speak!). Well, sure enough, the idea sparked interest. This is where my involvement ends: the real credit comes back to M. Parent and his team who not only came up with the idea of bringing reenactors to Québec, but also kindly asked me last year to give a talk on the region. We were already impressed with last year’s experience, so you can imagine how delighted we were to be invited a second year in a row! Here’s to hoping a third invitation is in the works!

Rob having a bit too much fun...
(Photo: Stacy Chriswell)
All in all, it was a week well spent. I like to think the presence of our group was especially important in regards to historical accuracy. Americans are rabid sticklers when it comes to reenacting (I don’t know if they invented this hobby, but they sure as heck perfected it). Authenticity is always strived for. And in a festival that is understandably subject to popular interpretation of history (as we say in French, la mémoire n’égale pas l’histoire), costumes can sometimes seem closer to fantasy renaissance fairs than anything remotely resembling French colonial life. Then again, I’ll admit sheepishly that a friend of mine had poked holes in my belief that I was accurately dressed. Most of my props were somewhat closer to the 19th century than the 18th. Proof once again that I might be a historian, but I’m no cultural material specialist... But, as the point I was getting to, our Michigan gang was a refreshing glimpse of accuracy and public awareness of it. This said, despite a few observations of the group regarding what I’ve just described, I did have them realize that every year the festival gets historically better as more and more people share in the challenge of trying to be true to the past.

Beaver love. (Photo: Jos Gagné)
As a historian, I can’t help adding my observation that though I don’t usually practice it outside of the Fêtes de la Nouvelle-France, reenacting is by far one of the best teaching tools available. Joe, our French Marine, regularly uses his uniform to teach kids back in Indiana and Michigan about the French colonial past. I find that walking around in period garb inviting people to touch my beaver pelt is an instant icebreaker to discussions about the fur trade and its history. Kids in particular are especially curious with their innumerable questions. Their bright-eyed queries have stumped me more than once: these are great occasions for the historian to track down answers to simple but obvious questions he might never have otherwise thought of in the first place.

The sharing experience was reciprocal. These reenactors all participate regularly at the Fort St. Joseph open house. During this event, they recreate colonial life as visitors come to Niles, Michigan, to visit the ongoing archaeological digs. Coming to Québec, as one of my friends put it, gave them a new perspective on how important this history is to modern Québec and French Canada. We are not talking about a distant, inconsequential past. This is a past that has created our present, the culture of a/many people, and the pride of a nation. If the field of history must pride itself in rigorous scientific study, it must not forget its impact on the public memory and psyche. These two years of exchanges were opportunities to share what New France means to each other across the border, and how we will commemorate this common history together.

That said, our encampment has been the occasion to develop new friendships as well. Whether last year with Philippe, a historian with plenty of public history experience from colonial Williamsburg, or this year with Marie-Hélaine, a local reenactor (who was big help, by the way, in translating!) or our dear Monique who would come around, obsessed with our sashes (thank you by the way for the blue one you made for me!), we had plenty of occasions to exchange knowledge, contacts, and laughter.

Once again, here’s to hoping the Fêtes de la Nouvelle-France will invite us once more next year!
One last goodbye... Photo: Stacy Chriswell

02 August 2014

Fêtes de la Nouvelle-France 2014


Juste un petit rappel à mon lectorat à Québec que vous pourrez venir me voir aux Fêtes de la Nouvelle-France devant la Maison Chevalier. Je vais participer aux côtés de la délégation du fort Saint-Joseph (Niles, Michigan). Et n’oubliez pas non plus que l’Ontario français sera à l’honneur cette année! Au plaisir de vous y voir! (Et Charlevoix, j’espère que tu viendras faire un tour par Québec pour l’occasion : je veux vraiment savoir qui se cache derrière ton blogue fantastique!).
Pour plus d’informations, visitez : http://www.nouvellefrance.qc.ca/
et au sujet du 400e de l’Ontario français : http://ontario400.ca/fnf/

21 July 2014

Missionnaires, Indiens et félins

Un petit mot aujourd'hui pour vous diriger sur mon autre blogue, Historical Felines, puisque j'y parle de la Nouvelle-France cette semaine. À lire ici!

16 July 2014

Nouveau timbre chez Postes Canada

Ceux qui me connaissent savent que j'adore la philatélie. En général, je ne collectionne que les timbres portant sur la Nouvelle-France et les légendes populaires. Ce mois-ci, je suis choyé : Postes Canada vient de sortir leur série de timbres sous la thématique du Canada hanté. Parmi les quatre nouveaux timbres se trouve l’effigie du comte de Frontenac qui, supposément, hanterait le Château Frontenac à Québec.

Et vous, croyez-vous aux fantômes?

SUIVIS DU 17 JUILLET 2014:
Et bien! Il semblerait que mes lecteurs trouvent que je n'ai pas été assez critique envers cette représentation de Frontenac et de sa supposée présence spectrale au Château Frontenac... En fait, je suis à 100% d'accord avec l'opinion et l'analyse faite par Charlevoix sur son blogue. De plus, j'inclus ci-après ma réplique à son billet: 
Flegmatic? Rather, I was frugal with my comments thinking by now my readers knew I don't expect much historical accuracy from the federal government anyways (see, for example, my take on the Seven Years' War commemoration). However, the friendly backlash I got from many readers regarding my post will encourage me to carefully lay out my full opinions in the future... I totally agree with you regarding this representation of Frontenac and its lack of accuracy and rather fanciful depiction of his "ghostly legend". As far as I can tell from living in Québec, the haunting of the hotel is nothing more than a tongue-in-cheek story to wow tourists (as are most of Québec's modern ghost stories regarding Champlain or the victims of the plains of Abraham as well...). In fact, Frontenac's ghost story doesn't even register on the radar of the two local ghost tour companies [well, at least the last times I took their tours]. This should suffice to prove that the tale of his so called spectral presence is really not ingrained in local lore, contrary to what Post Canada says.
Et puis oui, La Corriveau aurait été vachement mieux appropriée pour ce timbre...