Bonjour cher lectorat!
Vous me pardonnerez mon absence virtuelle depuis le mois d'août dernier. Quoique je n'ai jamais eu l'intention de négliger ce blogue, j'ai été dépassé par deux facteurs importants.
D'abord, le billet que je comptais publier en septembre au sujet de mon voyage dans l'Ouest américain s'est transformé en début de livre. Je ne sais pas si ce projet aboutira, mais il a certainement détourné mon temps libre pour me pencher sur sa rédaction au lieu de la création de nouveaux billets pour ici. Ironiquement, à son tour depuis, ce projet s'est tranquillement mis en mode veille pour la deuxième raison expliquée ci-dessous.
En effet, je terminais l'été dernier mon post-doctorat en affiliation avec l'Université de Windsor. Après le dernier dépôt de mon financement de recherche, je devais me mettre à la recherche d'emploi. À l'automne, j'ai eu l'extrême plaisir et le privilège d'être un chargé de cours à la fois à l'Université du Québec à Trois-Rivières et en ligne pour l'Université d'Ottawa. Dans les deux cas, j'ai enseigné l'histoire de la Nouvelle-France. L'hiver venu, en attendant de me trouver un poste à temps plein, j'ai rempli des contrats de recherche ici et là pour veiller à mes économies (et les croquettes de mon chat). Encore une fois (et ce n'est pas un secret), les postes permanents de professeurs d'histoire de la Nouvelle-France sont rares et les candidats de qualité sont nombreux. Le sort a voulu que je ne sois toujours pas l'heureux élu.
Bref, j'ai été très, très occupé ces derniers mois. Néanmoins, j'ai une excellente nouvelle: depuis la fin de mars, j'ai été embauché comme archiviste à la diffusion chez Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Québec! Quelle belle manière d'exercer le métier d'historien. C'est tout un honneur et, pour la durée de mon contrat d'un an, je ferai tout pour être à la hauteur du privilège! Et, allez savoir, peut-être se trouve-t-il un poste permanent à la fin de l'arc-en-ciel?
La semaine dernière, j'ai également accepté l'invitation de la Société d'histoire de Toronto pour y donner une présentation sur le patrimoine du Régime français en Ontario. Vous pouvez lire à ce sujet dans les pages du journal Le Métropolitain de Toronto.
Au ROM avec ma soeurette |
Au risque de vendre la mèche d'un autre projet d'écriture, j'en ai profité pour visiter le Musée royal de l'Ontario (alias le ROM) afin d'examiner la supposée épée de Montcalm. *Spoiler*, comme on dit: contrairement à ce qui est périodiquement affirmé au fil des années par les médias québécois qui réclament son rapatriement dans la province, ce n'est clairement pas l'épée d'un officier français du xviiie siècle... (Un grand merci d'ailleurs à Carol Baum pour l'accueil chaleureux derrière les coulisses du musée!)
En somme, maintenant je j'ai une meilleure mainmise sur le cap de mon parcours professionnel, j'espère à tout le moins vous tenir informés de mes activités en lien avec BAnQ, entre autres. Et n'oubliez pas, je n'ai jamais cessé de partager sur mes fils Twitter et Instagram de curieuses découvertes dans les archives et autres éphémérides amusantes du genre.
À bientôt mes chers lecteurs et lectrices!