Pas de gros billet aujourd'hui, pas d'annonces ni même de nouvelles. Tout simplement un petit mot pour partager ma joie d'être à Québec et de pouvoir travailler à la Place Royale, l'endroit-même où le Québec et une grand partie du Canada français (je ne vous oublis pas, chers Acadiens!) trouvent leurs débuts.
Bien qu'il me reste encore beaucoup de travaille avant d'achever ma thèse de doctorat d'ici avril prochain, je suis en pleine saison de demandes de bourses pour un post-doc potentiel, tout en postulant pour des emplois possibles. C'est à la fois avec bonheur et avec mélancolie que je jette mon regard sur le pavé de Place Royale, son buste de Louis XIV et ses bâtiments patrimoniaux. Cette année marque le dixième anniversaire de mon déménagement dans la Belle Province, ayant laissé derrière moi l'Ontario français. C'est avec un pincement au cœur que j'admets à moi-même que mon aventure dans la Vieille capitale achève probablement. Jusqu'à date, la majorité des opportunités qui se présentent à moi sont à l'extérieur du Québec. Rien n'est encore coulé dans le béton, mais déménager à nouveau est tout de même une très grande possibilité qui se concrétise peu à peu. Tout ce qu'il faut c'est qu'une de mes postulations se fasse accepter...
Arrivé à Québec pour son 400e anniversaire, j'ai eu le plaisir de côtoyer des gens fantastiques, de vivre des aventures extraordinaires et de poursuivre une carrière intellectuellement enrichissante comme chercheur à la maîtrise et ensuite au doctorat.
Je suis peut-être en train de mettre les bœufs avant la charrette en confessant mon regret de devoir quitter Québec sans même savoir si je quitte en effet, mais ce petit moment tranquille, au chaud avec un café, voyant les touristes se promener dans ce vent d'automne frisquet, dans un des endroits les plus historiques du continent, me fait réfléchir que je vais m'ennuyer de mon petit trésor de l'Amérique française.
Je suis peut-être en train de mettre les bœufs avant la charrette en confessant mon regret de devoir quitter Québec sans même savoir si je quitte en effet, mais ce petit moment tranquille, au chaud avec un café, voyant les touristes se promener dans ce vent d'automne frisquet, dans un des endroits les plus historiques du continent, me fait réfléchir que je vais m'ennuyer de mon petit trésor de l'Amérique française.